L'iconografo senza filo
de Francesco de Bernochi (1908-1912)
La Stampa, 31 Gennaio 1911
Francesco de Bernochi (parfois transcrit Bernocchi) est un inventeur italien, de Turin, qui, après Eugen Frikart, est le second à proposer un système de radiotélégraphie sans fil recourant aux prorpiétés du sélénium.
Peu d'éléments biographiques sont disponibles à son sujet. Il est né vers 1888, fils d'un marchand de Turin. Il a fait ses études secondaires au Collège des Ignorantins à Turin, mais La Stampa le présente comme essentiellement autodidacte. Après avoir obtenu des brevets en 1908 et 1910 sur la transmission des images, il en a obtenu un en 1913 sur une imprimante à distance.
Il est mort le 28 février 1936 à Turin.
Le brevet de 1908
De Bernochi aurait commencé ses essais de transmission d'images sans fil en 1907. Le 31 mars 1908, il dépose une demande de brevet britannique Method of and Means for Transmitting Pictures and the like from a Distance qui est acceptée le 31 décembre 1908 (GB190811446 (A).
Deux ans après le brevet du suisse Eugen Frikart, De Bernochi est ainsi le deuxième inventeur à proposer un système de transmission des images sans fil recourant aux propriétés photosensibles du sélénium.
Selon la description du brevet "Le nouveau procédé, dans lequel on utilise la propriété connue du sélénium de faire varier sa conductivité électrique proportionnellement à l'intensité de son éclairement, consiste en ce qu'un faisceau de rayons lumineux d'intensité constante, qui est filtré successivement à travers toutes les parties qui composent l'image à transmettre, et dont l'intensité est ainsi modifiée en fonction de la perméabilité à la lumière des différentes parties de l'image, rencontre une cellule au sélénium qui, avec une source de courant, est insérée dans le circuit primaire d'un transformateur dont l'enroulement secondaire est parcouru par un courant continu qui alimente une lampe à arc disposée au foyer d'un réflecteur parabolique. Les variations de conductivité subies par la cellule au sélénium par les variations de l'intensité de l'éclairement, produisent des fluctuations de courant dans le circuit primaire du transformateur, qui se transmettent également au circuit secondaire et y produisent des modifications de l'intensité de la lumière de l'arc. Le faisceau de rayons lumineux émis par l'émetteur, et qui est par conséquent variable, est concentré par un réflecteur parabolique sur une seconde cellule au sélénium du poste récepteur ; cette cellule est insérée avec une source d'électricité dans le circuit d'un galvanomètre à miroir, dont l'aiguille est mise en oscillation par les fluctuations de courant résultant des altérations de la conductivité de la cellule au sélénium, ces oscillations de l'aiguille correspondant aux fluctuations de l'intensité du faisceau de rayons lumineux émis par l'émetteur. Un pinceau de rayons lumineux tombant sur le miroir basculant du galvanomètre est filtré à travers une partie ou une autre d'un écran uniformément gradué en imprégnabilité à la lumière et, après avoir modifié son intensité de cette manière, il est concentré sur un point du film sensible qu'il modifie ensuite en fonction de la perméabilité à la lumière de la portion de l'image originale dans l'émetteur qui est illuminée pour le fomenter.
Un galvanomètre à réflexion agissant pour réfléchir un pinceau lumineux à travers un écran de perméabilité variable à la lumière puis sur une surface sensibilisée destinée à enregistrer l'image reçue. a été précédemment utilisé dans le récepteur du " téléstéréographe ", appareil destiné à reproduire par des moyens télégraphiques et mécaniques des images ou des dessins en relief, ce galvanomètre étant actionné par des variations du courant de ligne produites mécaniquement par un dispositif se déplaçant sur la surface en relief à reproduire. Ce galvanomètre est utilisé dans le cadre de la présente invention en association avec le pinceau lumineux de rayons et les cellules au sélénium mentionnés ci-dessus et l'appareil selon l'invention est adapté pour transmettre des images, des écritures et des photographies à travers l'espace par l'intermédiaire d'ondes lumineuses de la manière décrite ci-dessus dans contrairement au "téléstéréographe" dans lequel des fils conducteurs sont utilisés et seules des images en relief peuvent être transmises et reproduites.
Un appareil permettant de mettre en pratique le nouveau procédé est illustré schématiquement dans le dessin ci-joint, dans lequel :
Les figures 1 et 1a représentent l'émetteur et le récepteur.
La figure 2 montre une partie du galvanomètre à miroir.
La figure 3 montre une partie de l'écran à perméabilité à la lumière uniformément graduée.
L'image à transmettre est tendue sur le tambour 1 perméable à la lumière, dont l'arbre fileté fixe 2 est vissé dans les paliers fixes 3. Si l'on fait tourner l'arbre dans le sens indiqué par la flèche au moyen de la poulie à corde 4, le tambour est vissé dans le sens axial de telle manière qu'un faisceau de rayons émis par la source lumineuse 5 et concentrés par la lentille 6, et qui passe à travers le trou 7 de l'écran opaque 8, illumine successivement chaque partie de l'image. Le faisceau de rayons. c'est-à-dire donc filtré à travers tous les points de l'image, ce qui modifie en conséquence son intensité ; il rencontre ensuite le prisme 9 disposé dans le tambour et par là il est réfléchi sur la cellule de sélénium plane 10, qui avec une batterie 11 est insérée dans le circuit primaire 12a du transformateur 12. Dans le circuit secondaire 12b de ce transformateur la source d'électricité 12 (une dynamo ou similaire) est disposée pour alimenter la lampe à arc 14 disposée dans le foyer du réflecteur parabolique 15 et qui est réglée, soit manuellement, soit automatiquement.
Ce premier brevet ne semble pas avoir eu d'échos.
Le premier article de presse que nous avons pu repérer convcernant la proposition de de Bernochi est paru dans le magazine new yorkais Modern Electrics en novembre 1909. Le graphique propos n'est pas celui du brevet, ce qui nous fait penser qu'il y a eu une publication intermédiaire qui resterait à identifier.
En mars 1910, Thomas Thorne Baker signale l'apparreil de de Bernochi dans son premier livre The telegraphic transmission of photographs : "Une idée ingénieuse de transmission sans fil mérite d'être mentionnée ici, et a été brevetée par l'inventeur, Francesco de' Bernochi, de Turin. Cette invention ne pourra jamais avoir beaucoup de valeur pratique, et est, en fait, une invention rétrograde, nous ramenant aux premières expériences de téléphonie sans fil au moyen d'ondes lumineuses. (...). L'idée est ingénieuse et pourrait fonctionner en pratique sur des distances de quelques centaines de mètres, mais pas plus."
Korn et Glatzel lui consacrent une demi-page dans leur Handbuch der Phototelegraphie und Trleautographie (1911) et semblent avoir ignoré le second brevet de de Bernochi, obtenu en 1911.
Le brevet de 1910
Le 1er avril 1910, de Bernochi dépose en Italie une demande de brevet Procédé et appareils électriques pour la transmission à distance d'images, écritures et analogues.
Nous n'avons pu vérifier si le brevet a été accordé en Italie, mais il l'a été en France (7 juin 1911), en Allemagne, en Grande-Bretagne (1er février 1912), en Autriche (26 mai 1913) et finalement aux Etats-Unis (5 août 1913).
Francesco de Bernochi (ca1890-1936)
Graphique du brevet de de Bernochi Method of and Means for Transmitting Pictures and the like from a Distance. (1908)
Modern Electrics, November 1909
Graphique du premier appareil de de Bernochi in T. Thorne Baker (1910)
En 1916, dans son livre Wireless transmission of photographs Marcus J. Martin en donne la description suivante du système proposé par De Bernochi, qu'il considère comme d'intérêt historique mais non praticable.
Un cylindre de verre A' est fixé à une extrémité à un arbre en acier fileté, qui tourne dans deux paliers, l'un des paliers ayant un filetage interne correspondant à celui de l'arbre. Autour du cylindre est enroulé un film transparent sur lequel une photographie a été prise et développée. La lumière d'une puissante lampe électrique L, est focalisée au moyen de la lentille, N, sur un point du film photographique. Lorsque le cylindre tourne au moyen d'un moteur approprié, il se déplace simultanément vers le haut en raison de l'arbre fileté et du palier, de sorte que le point de lumière trace une spirale complète sur la surface du film. La lumière, en traversant le film (dont la transmission varie en intensité selon la densité de la partie de la photographie traversée), est réfractée par le prisme P sur la cellule au sélénium S qui est en série avec une batterie B et le primaire X d'une sorte de bobine d'induction. Lorsque la lumière d'intensités différentes tombe sur la cellule au sélénium dont la résistance varie en proportion, un courant est induit dans le secondaire Y de la bobine et influence la lumière d'une lampe à arc dont le circuit est shunté. Cette lampe à arc T est placée aufoyer d'un réflecteur parabolique R, d'où la lumière est réfléchie en un faisceau parallèle vers la station de réception. Le récepteur est constitué d'un réflecteur similaire R' avec une cellule au sélénium E placée à son foyer, dont la résistance est modifiée par la lumière variable tombant sur elle depuis le réflecteur R. La cellule au sélénium E est en série avec une batterie F et le galvanomètre à miroir H. La lumière tombe d'une lampe D et est réfléchie par le miroir du galvanomètre sur une ouverture graduée J et focalisée au moyen de la lentille aplanétique U sur le tambour récepteur A2, qui porte un film photographique sensibilisé.
Les deux cylindres doivent être mis en rotation de manière synchrone.
L'appareil ci-dessus est très astucieux, mais ne peut pas fonctionner sur une distance de plus de 200 yards.
Gil Blas, 2 février 1911
Les expérimentations de 1911 et 1912
Durant les années 1911 et 1912, de Bernochi procède à des expérimentations.
La première est mentionnée par le quotidien de Turin La Stampa le 31 janvier 1911. Après avoir donné une description de l'appareil, le journaliste indique avoir assisté à une expérience chez un certain Luigi Berutti, "qui a généreusement assisté De Bernocchi durant la période de recherche". Le mot "Torino" a été transmis en un quart d'heure., de manière très lisible, bien qu'un peu sinueuse. Le quotidien annonce que des démonstrations seront faites durant l'Exposition internationale de Turin qui dit se tenir d'avril à octobre 1911. Quelques journaux français (Gil Blas, La Lanterne) signalent l'invention.
Le 14 septembre 1911, le quotidien Il Popolo romano ne cache pas son enthousiasme : "La photographie à distance ou la téléphotographie comptent parmi les découvertes les plus étonnantes et semblent dépasser l'imagination la plus fantastique des romanciers les plus imaginatifs. C'est pourquoi ils sont sur le point de passer au second plan grâce à la découverte de la radiotéléphotographie par le Turinois Francesco De Bernochi." Après avoir décrit l'apapreil le quotidien romain précise "Il semble superflu de souligner l'importance de la découverte qui acquiert une valeur encore plus grande d'un point de vue politique, comme la simplicité des appareils permet de les utiliser en combinaison avec toutes les stations radiotélégraphiques déjà existantes quel que soit leur type.
Le fait de pouvoir transmettre avec autant de précision
plans rigoureux, profils topographiques et même les dépêches et les signes conventionnels présentent évidemment un importance du premier ordre du point de vue militaire. Notre ministère de la Guerre en a bien compris l'importance en autorisant M. De Bernochi à poursuivre ses expériences sur les stations radiotélégraphiques militaires installées à l'Exposition de Turin dans la section "défense".
Ainsi toutes les grandes découvertes modernes sont examinées telles qu'elles apparaissent, du point de vue de la défense nationale, ce qui est légitime. Mais en même temps - selon la Revue générale industrielle - d'où nous tirons cette description - ils servent aussi à la paix, car ils réduisent au minimum la valeur des facteurs déjà prépondérants : les nombreuses forces brutales. Et le reste, leur utilisation pour la guerre, est accessoire.
Chacun comprend les immenses services que la radiophototélégraphie est appelée à rendre à l'industrie et au commerce. Nous espérons que seule cette mission pacifique est réservée à cette nouvelle la
merveilleuse application de l’ingénierie électrique moderne."
La Lanterne, 3 février 1911
"Trasmissioni senza fili delle imagine", Il Popolo Romano, 14 septembre 1911.
Graphique du brevet Procédé et appareils électriques pour la transmission à distance d'images, écritures et analogues, (1910)
Résumé du brevet Procédé et appareils électriques pour la transmission à distance d'images, écritures et analogues, (1910)
Schéma de l'apapreil de de Bernochi in MARTIN M.J. Wireless transmission of photographs, The Wireless Press, Ltd, 1916,
Nous n'avons pas repéré de témoignage sur d'éventuelles démonstrations qui auraient été faites durant l'Exposition de Turin. Par contre les appareils de téléphotographie avec fil de Korn et Belin y sont présenté. Il faut attendre le 9 juin 1912 pour que le quotidien milanais Corriere della Sera mentionne une expérience publique d'importance. L'appareil est dorénavant surnommé l'Iconograph. Une transmission a été réussie entre Milan et Turin, distant de 150 kilomètres. Le général Spingardi, ministre italien de la guerre, fut tellement impressionné par les énormes avantages de l'iconographe sans fil pour transmettre des ordres et transmettre des croquis en temps de guerre dans le plus grand secret que des mesures furent immédiatement prises pour assurer au gouvernement italien la possession exclusive du brevet.
Un article du correspondant milanais du quotidien londonien Daily Chronicle va donner une notoriété internationale à cette démonstration. Des articles dans la presse anglaise, américaine, allemande et autrichienne reprennent l'information.
Francesco de Bernochio et son iconographe (1912)
Cambridge Evening News, 12 June 1912
Le 5 juin 1912 a lieu une nouvelle démonstartion, dont rend compte La Stampa. La démonstration a cette fois un caractère officiel et se déroule en présence du vice-amiral Marchesi. Les expériences sont faites sur les stations radiotélégraphiques militaires, avec l'accord du Ministre de la Guerre, le lieutenant-général Paolo Spingardi.
Lieutenant général et comte Paolo Spingardi (1845-1918), Ministre de la guerre
Francesco de Bernochio et son iconographe (1912)
La Stampa, 6 giugno 1912
Après cette démonstration, les articles se font rares dans la presse. Il faut attendre septembre 1913 pour que le magazine professionnel L'Elettricistà consacre deux pages pour décrire l'appareil. L'auteur de l'article termine en constatant les difficultés du système et son caractère probablement peu opérationnel.
Lers brevets français et belge Système d'appareils électriques pour actionner à distance, sans fil, une machine imprimante (1913) passent complètement inaperçus.
Un inventeur négligé par les historiens
L'appareil tombe dans l'oubli et ne survit que grâce à la courte description que font du brevet de 1908 Korn et Glatzel dans leur Handbuch der Phototelegraphie und Teleautographie (1911) et Markus J. Martin dans son livre Wireless transmission of photographs 1916. Thomas Thorne Baker, qui avait été le premier à le citer dès 1910, le mentionne encore dans son principal ouvrage Wireless pictures and television (1927), mais il en est resté au brevet de 1908 et donne le coup de pied de l'âne à l'idée de de Bernochi : "Elle n’a pas beaucoup de valeur pratique, car cela nous ramène en fait aux premières expériences de Ruhmer et d’autres dans le domaine de la téléphonie sans fil au moyen de la lumière".
Les historiens de la téléphotographie et de la télévision semblent avoir ignoré sont existence.
André Lange
29 décembre 2024.
Antenne de la station radiotélégraphique utlisé&e par de Bernochi.
Bibliographie
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DE BERNOCHI Francesco, Method of and Means for Transmitting Pictures and the like from a Distance. GB190811446 (A); Déposé 1908-03-31 Accepté 1908-12-31 Egalement brevent allemand D.R.P. 214 472 (1.4.1908).
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"Telephotographie", Modern Electrics, November 1909, p. 364.
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BAKER, Thomas Thorne, The telegraphic transmission of photographs, 1910, Constable, (mars) 1910, pp.15-17
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DE BERNOCHI Francesco, Procédé et appareils électriques pour la transmission à distance d'images, écritures et analogues, Brevet d'invention FR427825; Demande déposée en Italie le 1er avril 1910, délivré le 7 juin 1911.
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DE BERNOCHI Francesco, Improved Process and Apparatus for Transmission to a Distance, by Electricity of Pictures, Writing and the like., GB191108017 (A) Déposé 1910-04-01, Accepté 1912-02-01
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DE BERNOCHI Francesco, Vorrichtung zur Übertragung von Bildern, Schriften und ähnlichen Darstellungen auf weite Entfernungen, D.R.P. 250 898
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DE BERNOCHI Francesco, Vorrichtung zur Übertragung von Bildern, Schriften und ähnlichen Darstellungen auf weite Entfernungen. AT59343 (B), Déposé 1910-04-01, Accepté 1913-05-26
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"Trasmissione delle immagini senza fili - L'interessante invenzione de un torinese", La Stampa, 31 Gennaio 1911.
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KORN Arthur Korn und GLATZEL Bruno, Handbuch der Phototelegraphie und Teleautographie, Nemmich, 1911, p. 413.
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"Transmission d'images", Gil Blas, 2 février 1911
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"La transmission des images", La Lanterne, 3 février 1911.
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"Trasmissioni senza fili delle imagine", Il Popolo Romano, 9 Febbraio 1911.
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Facsimile telegraph, US1069535 (A), Déposé 1911-03-23, Accepté 1913-08-05
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Article dans La Revue générale industrielle (?)
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"La radiotelegrafia De Bernochi", Il Popolo Romano, 24.9.1911
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"Trasmissione senza fili di scritti e disegni", Il Corriere della Sera, 9 Giugno 1912.
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"From our Cortrespondent in Milan", Daily Chronicle, London, 13 June 1912
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"New Wireless Device Sends Handwriting", Springfield Evening Union, 14 June 1912
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"Surprising results",... Cambridge Evening News, 13 June 1912
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"Die drahtlose Übertragung von Zeichnungen und Handschriften", Strassburger Post, 14. Juni 1912
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"Shorthand Wireless" Italian Invention", The Fallbrook/Bonsall Enterprise; 21 June 1912
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"Wonderful Wireless Invention", The Electrical Worker, 21 June 1912
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"Wireless Iconograph", Telegraph and Telephone Age, July 1912
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"Un altro esperimento di trasmissione senza fili di scriti e designi", La Stampa, 6 Agosto 1912
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DE BERNOCHI Francesco, Système d'appareils électriques pour actionner à distance, sans fil, une machine imprimante, FR469664 (A), Déposé 1913-03-15, Accepté 1914-08-06 (Egalement brevet belge 263685 accordé le 31 mars 1914)
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