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Adriano de Paiva,
La téléscopie électrique basée sur l'usage du sélénium
Porto, 1880

Table des matières de la brochure

 

Avant-propos

​

Cette petite brochure est destinée à informer l'opinion publique, à fin qu'elle puisse se prononcer plus sûrement, et comme juge impartial, sur une question de priorité scientifique.

 

Ce que l'on prétend d'abord, par ce moyen, c'est de rendre connu à un plus grand nombre de lecteurs le contenu de deux petits articles, parus, la première fois, dans une revue portugaise de sciences, O Instituto de Coïmbre, et que l'on a fait imprimer aujourd'hui accompagnés de leur traduction française.

 

Les idées, développées dans le premier de ces articles et résumées dans la lettre insérée dans le second, ont été, comme on voit dans celui-ci, très favorablement appréciées, et leur originalité reconnue, par la savante rédaction d'un des premiers journaux scientifiques de Paris, La Nature, dont M. Gaston Tissandier est le rédacteur en chef, et je dois, si je ne me, trompe pas, avoir l'espérance que l'arrêt emané de ce tribunal, que personne, je le crois, ne saurait considérer suspect, sera partagé par tous ceux qui, sur un tel sujet, voudront bien ne se prononcer qu'avec droiture.

 

Dans l'un, comme dans l'autre de mes articles, je n'ai fait autre chose que d'indiquer une nouvelle application de l'électricité, d'en démontrer la nécessité, en exposant nettement le problème qu'elle était destinée à résoudre, et de proposer une solution pratique tout nouvelle de ce problème par l'emploi du sélénium, ne laissant pas sans dire, en passant, que les appareils, que ces idées menaient à faire exécuter, devraient utiliser les courants d'une pile avec laquelle ils devraient être mis en rapport.

 

Faute de ressources expérimentales suffisantes, je n'avais pas moi-même fait construire ces appareils; mais les indications présentées par moi, dans mes articles, ont été mises à profit postérieurement.

 

C'est pour montrer ce que je viens de dire, que je fais imprimer à la suite de mes deux articles, dont la publication est mon but principal, quelques notices, qui sont parvenues à ma connaissance, et qui ont rapport à mon sujet plus on moins directement, en les faisant extraire des divers journaux et recueils scientifiques où elles sont parues.

 

Bien que toutes ces notices soient postérieures à la publication de mon. premier article dans l'Instituto de Coïmbre, bien qu'elles le soient même à la reproduction qu'en a fait à Porto, dans son numéro du 27 avril 1878, un journal très répandu, le Commercio Portuguez, pas une ne le cite probablement parce qu'il restait ignoré de leurs auteurs, n'ayant été publié que dans une langue peu connue.

 

Dans une égale omission est tombé involontairement un des journaux les plus justement considérés de la presse quotidienne portugaise. Je veux parler du très connu journal le Commercio do Porto, lequel en donnant, dans son numéro du 4 octobre 1879, et sous l'épigraphe « 0 telectroscopio » la notice qu'on trouvera ci-après, et qu'il publiait sur lecture, d'un journal étranger, où l'on ne faisait pas mention de mon écrit ne l'a pas non plus mentionné lui-même; mais le numéro de l'Instituto, où l'on trouve cet écrit, lui ayant été envoyé tout de suite, il se pressa de donner une autre notice de rectification, que plusieurs journaux ont ensuite bien voulu reproduire.

   

Cette notice, je crois aussi devoir la publier, en la transcrivant du Commercio do Porto du 7 octobre 1879, où elle se trouve, et je la donne en entier, bien que quelques-unes de ses expressions ne puissent avoir d'autre signification, que celle d'une délicate déférence dont l'illustrée rédaction de ce journal a bien voulu user envers moi, et dont je profite en ce moment l'occasion de la remercier de tout mon cœur, en m'adressant particulièrement à mon jeune ami M. B. de S. Carqueja Junior, qui a été un de mes élèves les plus distingués.

 

Enfin, je dirai, avant de finir ces quelques mots, que je fais publier ci-jointe la traduction anglaise du premier de mes articles, dont je suis redevable à M. W. M. Smith, né à Londres, mais résidant à Porto, et élève aussi de notre Académie Polytechnique, où il a été plusieurs fois lauréat, et où il est tout près d'obtenir son diplôme d'ingénieur avec beaucoup de distinction. Qu'il veuille bien accepter ici l'expression de ma reconnaissance.

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