• Un ingénieur reconnu​

Guillermo J. de Guillén-García (Barcelone, 1845-1918) était un ingénieur spécialisé dans le secteur agroalimentaire puis des télécommiunications, membre de l'Académie des Sciences et des Arts de Barcelone. Il publie plusieurs ouvrages à caractère technique (La malvasía de Sitges, su historia, la vid, cultivos... (1886), Productos obtenidos de la naranja (1871), El olivo, la aceituna y el aceite (1902), etc. .), et  a collaboré à des revues spécialisées, dont La Energia eléctrica et Electrón.

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Il a inventé plusieurs appareils basés sur l'électricité ("Electrofluviógrafo", "Terrémeter"), un appareil permettant de transmettre des photographies et des dessins au moyen de la télégraphie sans fils. Auteur de plusieurs projets ferroviaires et tramways. Il a introduit plusieurs machines agricoles en Espagne. Universitaire correspondant de l’Académie Royale d’Histoire de Madrid.

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Depuis la fin du XIXème siècle, il participe régulièrement aux réunions de la Société des ingénieurs civils de France et en 1900, il représente l'Association des ingénieurs industriels d'Espagne à la Réception des délégués des sociétés savantes organisée par cette société.

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• Téléphone sans fil

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Il se livre avec son fils à des expérimenattions de T.S.F. et en 1904 propose un téléphone sans fil, qui retient l'attention du Scientific American, du Telephone Magazine de Chicago, celle d'un chroniqueur aussi avisé qu'Alfred Gradenwitz ou encore celle du Professeur Albert Turpain.

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• Observatoire des orages par utilisation des ondes hertziennes

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En 1907, il met en place observatoire des orages. Au moyen d'un instrument de télégraphie sans fil, les ondes électromagnétiques créées par les décharges de foudre sont détectées graphiquement et acoustiquement, les changements d'intensité et la netteté des sons produits dans le récepteur donnant à l'observateur une idée de la trajectoire probable de l'orage et de la vitesse de son déplacement. Il était espéré qu'une fois qu'une quantité suffisante de données aura été obtenue les prévisions de ces orages seront possibles.

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• Appareil de téléphotographie sans fil (1907)

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​En 1907  Guillermo de Guillén-Garcia publie un mémoire Transmisión de dibujos y fotografias con la telegrafía sin hilos., à la Real Academia de Ciencias y Artes de Barcelona et  en août propose dans la revue La Energia eléctrica la description d'un appareil de téléphotographie sans fil.

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Selon lui, les perfectionnements apportés par rapport à un appareil filaire consistent à remplacer le manipulateur de la station émetteur et l'appareil Morse de la station de réception, par des cylindres de dimensions égales et qui tournent à vitesse égale au moyen d'un appareil mécanique ou autre qui donne le même résultat ; Ils sont donc synchrones. La surface de chaque cylindre est en contact avec un stylet, et les deux stylets ont la même mouvement rectiligne, de sorte qu'une hélice de pas égal et de longueur égale parcourt chaque cylindre.
diamètre, c'est-à-dire entièrement égal. Le stylet et le cylindre du dispositif de transmission font partie du circuit d'une batterie avec un relais disposé pour ouvrir ou fermer le courant consommé vers la bobine, le transformateur ou tout autre dispositif qui produire des ondes hertziennes. Le stylet du récepteur joue le même rôle que le stylet Morse des stations de réception de télégraphie sans fil, c'est-à-dire tracer une ligne longue ou courte, noire ou rouge, tandis que le arrivée d'ondes hertziennes, pour qu'il trace la même série de lignes parcourues par le stylet de l'émetteur sur la partie dessinée

Cet appareil de téléphotographie sans fil est présenté le 30 novembre 1907 à l'Ateneo de Barcelone dans une conférence de l'ingénieur D. Miguel Núñez.

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La proposition de Guillén Garcia a été connue en France. En mars 1907, l'inventeur adresse à l'Académie des sciences une note 'Sur un nouveau mode de transmission de dessins et de photographies par le moyen de la télégraphie sans fil", mais l'Académie fait que la mentionner dans son Comptes rendus  hebdomadaire. (Séance du 25 mars 1907).

Le 16 décembre 1907 Alfred Gradenwitz publie sur l'appareil un article dans la Revue générale des sciences. Il estime que la téléphotographie sans fil permettra par exemple aux diverses publications illustrées, toujours si désireuses et si impatientes de reproduire les événements importants, de donner immédiatement, par la téléphotographie sans fil, des détails circonstanciés et complets. Le service de sûreté pourra également, le cas échéant, envoyer le signalement photographique de criminels, simultanément dans toutes les directions et même sur mer. Le 3 avril 1908, J. Blondin signale la proposition dans un exposé sur la téléphotographie à la Société française de physique. 

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Le 17 mars 1908, Guillén-Garcia présente lui-même son appareil dans une conférence sur les applications de l'électricité qu'il tient à Barcelone pour le "Comité de Defensa Social". "Ces considérations ont aidé le conférencier pour finir de méditer sur la grandeur et la sagesse de Dieu, dont les éclairs se manifestent dans les avancées de la science et de renforcer la grande mission de l'apostolat catholique dans l'ordre scientifique, comme le plus approprié pour rendre gloire au Créateur à travers de ses œuvres."

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En 1907, Guillén Garcia obtient un brevet allemand (D.R.P. 208717, 23.4.1907) et en 1908 un brevet français (FR 387334 A) et un brevet états-unien (US906405) pour son appareil. Celui est remarqué par Modern Electrics et aussi par Alfred Gradenwitz qui lui consacre une pleine page dans le Scientific American Supplement du 25 décembre 1908. 

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L'article de Gradenwitz se termine par un prometteur "The practical results obtaioned by this process will soon be made public".  En fait, l'appareil n'a jamais fait l'objet de véritable démonstration et si l'on excepte une citation dans le Handbuch der Phototelegraphie und Teleautographie de Korn et Glatzel (1911), l'appareil restera aussi aussi oublié que celui de Henry Braun ou celui de Gregorio Pansa.

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• ​José M. de Guillén Garcia.

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Le fils de Guillermo de Guillén Garcia, José M. de Guillén García, est plus connu des historiens espagnols des médias. Il est également ingénieur, fut président de l'Asociación Nacional de Radiodifusión, créée à Barcelone en février 1924, et premier directeur de l'EAJ-1 (Radio Barcelona), inaugurée en novembre de la même année. Promoteur de la radiodiffusion en Espagne, dont les applications techniques se concrétisent rapidement lorsque, au nom de l'Asociación Nacional de Radiodifusión qu'il a lui-même créée en 1924 et dont il fut le premier président, il demande à la Dirección General de Comunicaciones l'autorisation d'installer une station, qui a fini par devenir Ràdio Barcelona, ​​​​dont il a également été directeur.

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André Lange, 26 décembre 2024