En 1879, le journaliste et dramaturge Abraham Dreyfus introduit le téléphonoscope, trois ans avant son ami Albert Robida.
Dans un petit texte d'anticipation "Devant le buste de Dumas (Propos de l'an 2000)", La Vie moderne, 22 novembre 1879, le journaliste et dramaturge Abraham Dreyfus est le premier français à imaginer un téléphonoscope, trois ans avant son ami Albert Robida. Mais est-ce vraiment le même appareil ?
Le terme "Téléphonoscope" est souvent considéré comme une invention d'Albert Robida, qui l'utilise pour la première fois dans son roman Le Vingtième siècle (dont le dépôt légal est effectué le 28 novembre 1882 et qui commencera à paraître en feuilleton le 2 décembre 1882) (1). J'ai indiqué dès 2002 que le terme telephonoscope désigne d'abord un appareil acoustique conçu par Edison (une préfiguration du megaphon) en 1878 et le dessin du telephonoscope de George Du Maurier dans l'Almanak 1879 (publié le décembre 1878) de Punch est bien connu dans le monde anglo-saxon, à défaut d'être cité par les admirateurs de Robida comme une source évidente.(2)
Entre Du Maurier et Robida existe un autre "inventeur" du téléphonoscope, jamais cité, le journaliste et dramaturge Abraham Dreyfus (1847-1926).(3)
Abraham Dreyfus, "jeune et spirituel auteur".
Abraham Dreyfus est né un peu moins d'un an avant Robida.(4) Ses premières contributions littéraires prennent la forme de fantaisies poétiques, dont un poème remarqué sur la grève des journalistes, publié dans La Vogue parisienne (1870) et, pendant le Siège de Paris, Le bombardement de Gomorrhe, qui lui valent la réputation de "jeune et spirituel auteur". Avant de contribuer à La vie moderne, il a écrit plusieurs pièces de théâtre pour la plupart des comédies : Un Monsieur en Habit Noir (1872), en un acte et avec un seul personnage, joué au Vaudeville ; Mariages Riches (Vaudeville, 1876); Chez Elle (avec Charles Narray, Vaudeville, 1877) ; Une Crâne sous une Tempête (Gaîté, 1878).
Sous la signature Abr., Dreyfus tient une chronique théâtrale dans La vie parisienne de 1873 à 1876, collabore, sous la direction de Marcellin, avec Robida; Robida illustre notamment l'article de Dreyfus « Tout Paris à l’Odéon. Revue de réouverture en 15 tableaux », paru le 27 novembre 1875 dans La Vie parisienne, une revue dialoguée qui moque les personnalités de la vie théâtrale parisienne à l'occasion de la réouverture du théâtre de l'Odéon. Le frontispice présente une série de bustes de dramaturge célèbres (entre autres Victor Hugo, Balzac, Alexandre Dumas fils,...); Une lettre de Dreyfus à Robida, concerne cette collaboration (5)
Abraham Dreyfus
(Atelier Nadar, Source : Gallica / BNF)
(1) RAATSCHEN Heinrich, "Le Vingtième siècle, logiques médiatiques et culture du spectacle au XIXe siècle" in BAREL-MOISAN Claire et LETOURNEUX Mathhieu, Albert Robida. De la satire à l'anticipation, Les impressions nouvelles, 2022, p.92
(2) LANGE André, "Le mythe d'Edison inventeur de la télévision", histv2.free.fr février 2002. Voir à présent sur ce site "George Louis Palmella Busson du Maurier et le soi-disant téléphonoscope d'Edison", décembre 2017. Voir également LANGE André, "Entre Edison et Zola : Albert Robida et l'imaginaire des technologies de communication" in Daniel COMPERE (dir.), Albert Robida, du passé au futur, Encrage, 2006, pp.89-116.
(3) Abraham DREYFUS, "Devant le buste de Dumas, Propos de l'an 2000", La vie moderne, 22 novembre 1879, pp.514-515. A ma connaissance, l'article de Dreyfus, disponible sur Retronews, n'est cité que sur le blog ArcheoSF, 21 décembre 2022.
(4) Sur l'état-civil d'Abraham Dreyfus, voir la fiche qui lui est consacrée sur le site Geneanet, consultée le 18 mai 2023. Sur sa biographie et son oeuvre, voir SINGER, Isidore and BLOCH Maurice, "Dreyfus Abraham", Jewish encyclopedia.com, consulté le 17 mai 2023. Pour une bibliographie complète et diverses resources, voir également, "Abraham Dreyfus (1847-1926)", BNF Ressources.
(5) « […] Ce qu’il vous faut ce soir, c’est votre frontispice et pour cela vous n’avez pas besoin de moi, je ne m’occuperai pas de la partie artistique, vous pouvez donc faire un frontispice en vous entendant avec M. Marcelin qui doit aller ce soir à l’Odéon. Le nouveau foyer, les portraits, les bustes, etc. tout cela vous appartient. Pour le reste, j’enverrai ma copie lundi matin au plus tard. » Citée in DORE Sandrine, Albert Robida (1848-1926), un dessinateur fin de siècle dans la société des images, Thèse de doctorat, Université de Paris-Ouest, 2014, Volume 1, p. 124.
La lettre est conservée au Musée Antoine Vivenel de Compiègne.
Première page de l'article "Tout Paris à l'Odéon" d'Abraham Dreyfus, avec frontispice d'Allbert Robida, La Vie Parisienne, 27 novembre 1875. (Source : Gallica)
Une saynète inspirée par un texte d'Alexandre Dumas fils
La saynète de Dreyfus, "Le buste de Dumas. (Propos de l'an 2000)", paru dans La Vie moderne du 22 novembre 1879 s'inscrit comme une sorte de prolongement de celui paru dans La Vie parisienne quatre ans plus tôt. On y retrouve une scène de réouverture de théâtre et une histoire de bustes.
Le point de départ de l'article est un extrait de la Préface d'Alexandre Dumas fils à sa pièce L'Etrangère. Cette pièce avait été donné pour la première fois le 14 février 1876 au Théâtre-français et publiée, sans préface en 1877. En novembre 1879, plusieurs journaux (6) publient des extraits en "bonnes feuilles" de la longue préface inédite à cette pièce, publiée dans le volume 3 du Théâtre complet.qui paraît chez Calman-Levy (7). Le Figaro, qui ouvre le bal, publie le texte en premières pages. Cette préface fait événement dans la mesure où le populaire dramaturge répond au théâtre naturaliste alors en vogue. L'auteur de La Dame aux camélias évoque les incertitudes de la gloire littéraire, qui ne peut se mesure que dans la postérité réserve aux oeuvres et évoque, non sans ironie, le buste de son père par Chapu et le sien par Carpeaux, dont il imagine qu'il pourrait se retrouver au pied du grand escalier du Théâtre-Français.
Dreyfus fait fond sur ce texte événement pour développer une anticipation dialoguée supposée se passer dans les couloirs du Théâtre français, à l'occasion de sa réouverture, en l'an 2000. Dreyfus avait consacré une chronique à cette réouverture dans le numéro du 12 juin de La Vie moderne. Sa brève anticipation (deux pages dialoguées) met n scène un couple, un académicien qui prépare un glossaire de l'oeuvre d'Emile Zola, ("auteur naturaliste que plus personne ne lit aujourd'hui") et quelques autres personnages dissertent sur les bustes et les oeuvres de ces auteurs oubliés ou encore sur la Belle Hélène d'Offenbach (1864), "pièce de l'ancien répertoire.. Monsieur et Madame discutent des costumes et d'une pièce d'actualité Madame Julie. C'est dans ce contexte qu'apparaît le premier téléphonoscope de langue française.
Buste d'Alexandre Dumas fils (1874) par Carpeaux, conservé à la Comédie française (Photo : Comédie française)
(6) (Le Figaro, 10 novembre 1879, La Presse, 11 novembre 1879, Le Petit Journal, 12 novembre 1879, Le Gaulois, 12 novembre 1879, Le Progrès de la Côte-d’Or, 14 novembre 1879, Le Monde illustré, 29 novembre 1879)
(7) Alexndre DUMAS fils, Théâtre complet, volume 3, Calman-Levy, 1879, (pp.163-213)
Première page de l'article "Deavnt le buste de Dumas" d'Abraham Dreyfus, La Vie moderne, 22 novembre 1879. 'Source : Retronews)
Alexandre Dumas fils par Albert Robida,
(La Caricature, 24 janvier 1880).
Un téléphonoscope bavard
Cette apparition soudaine du téléphonoscope est assez intrigante : contrairement à ce qui se passera dans Le Vingtième siècle, l'appareil n'est pas présenté. Tout se passe comme si l'appareil était bien connu des lecteurs. Il n'est pourtant pas équivalent à celui de Du Maurier, qui était un appareil de visiophonie en point à point, alors qu'ici l'appareil paraît, véhiculant de la publicité, paraît bien s'adresser à un public collectif.
Par ailleurs, il n'est pas indiqué dans le dialogue que le téléphonoscope, contrairement à celui de Du Maurier et de celui, à venir, de Robida, qu'il transmet des images. Il diffuse par contre "des paroles". L'inspiration de Dreyfus serait-elle plutôt à chercher dans le telephonoscope d'Edison, qui était un appareil purement acoustique ? Mais la communication sous ce nom au sujet de l'appareil d'Edison a été très limitée et on ne la trouve guère que dans un article du Boston Globe et dans l'ouvrage de F.J. Garbit The phonograph and its inventor, Thomas Alvah Edison : being a description of the invention and a memoir of its inventor, Gunn, Bliss, Boston, 1878, dont rien n'indique qu'il ait été connu en France ni même en Angleterre. Le seul exemplaire connu en Europe se trouve dans la bibliothèque de l'Universidad Complutense de Madrid.
L'idée même de la diffusion de la publicité par le téléphonoscope est originale : le canular de l'électroscope du New York Sun, le 31 mars 1877 avait bien indiqué, comme première application possible de l'appareil, la possibilité pour les marchands de montrer leurs marchandises, mais il ne s'agissait pas explicitement de publicité. Et, dans le dialogue, il s'agit de publicité parlée, non de monstration.
Une anticipation déjà très robidienne qui annonce Le Vingtième siècle
L'esprit même du texte de Dreyfus, avec sa fantaisie technologique, est assez proche de ce que Robida va développer dans Le Vingtième siècle. On retrouve d'ailleurs dans ce dernier deux histoires de bustes : le buste en marbre de Corneille dévorés par les lions de l'Atlas à la Comédie française (p.28) et le buste en photosculpture du philanthrope (p. 140). On notera également que, dans le dialogue de Dreyfus, Monsieur et Madame s'inquiètent de ne pas trouver un aéroscaphe au dessus du théâtre, qui leur permettrait de rentrer chez eux. Le terme aéroscaphe n'est pas nouveau, mais l'idée d'un déplacement urbain en ballon préfigure ce qui va devenir un des principaux thèmes - le plus remarqué dans les recensions de l'époque - du roman et des dessins de Robida en 1882.
Les bustes calorifères que souhaite Madame auraient tout aussi bien pu figurer dans Le Vingtième siècle. Quant aux réflexions sur les costumes des acteurs, elles ne seront pas sans rappeler aux robidalogues que Robida a commencé à se faire un nom, dans les années 1877-1878, comme assistant de Grévin pour la conception de costumes de féeries.
Cette proximité permet de se semander si Robida a soufflé les idées à son collègue Dreyfus ou si il les a récupérées à son profit dans son roman. Il n'est évidemment pas possible de trancher une telle question. Est-elle d'ailleurs tellement importante ? Si cela ne tendait à priver Dreyfus de sa trouvaille, je serais plutôt tenté d'avancer l'hypothèse d'une création fantaisiste collective, à l'entr'acte d'un spectacle, au bureau d'un journal ou à l'occasion d'un dîner bien arrosé. Comme l'a bien illustré Philippe Willems, Robida n'a pas le monopole de la fantaisie d'anticipation (8). La fantaisie scientifique et sociologique était de mode et l'on ne peut exclure que ce qui est signé par un auteur par application d'un contrat soit en fait le résultat de l'imagination collective de ces formes modernes de "sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes" que constituaient les rédactions des journaux de la "petite presse".
Le téléphone selon Pierre Giffard - "Un rêve fantaisiste à réaliser"
L'appel à l'imagination sur les technologies de communication avait d'ailleurs été lancé quelques semaines plus tôt, dans les pages de la même revue La vie moderne par un ami de Robida, Pierre Giffard, qui y tenait, de manière très sporadique la chronique scientifique et y décrivaitt les avancées du téléphone, s'évitant ainsi de mettre à jour les informations de sa brochure Le téléphone expliqué à tout le monde, publiée en 1878 chez Maurice Dreyfous, l'éditeur des premiers ouvrages fantaisistes de Robida. Fin 1879, cette brochure en est déjà à sa sixième édition, sans avoir été remaniée. En fin d'ouvrage, dont l'auteur nous indique que la mise sous presse a eu lieu en février 1878, Giffard évoque la préparation des auditions téléphoniques de concerts pour l'Exposition universelle qui allait se tenir à Paris. Celles-ci ne se réaliseront en fait, à l'initiative de Clément Ader, que lors de l'Exposition internationale d'électricité de 1881.
Dans le numéro du 12 juin 1879 de La vie moderne, (9) Giffard présente les améliorations apportées au téléphone de Bell par le système Gower et, sous le sous-titre "Un rêve fantaisiste à réaliser", évoque les ouvertures à l'imagination que ces améliorations vont permettre, indiquant notamment la possibilité des concerts à domicile que Clément Ader allait mettre au point quelques années plus tard avec le théâtrophone. Giffard évoque également "les applications que les écrivains on entrevues déjà, dans les livres ou articles de revue publiés sur la matière". Giffard pense probablement aux articles sur l'électroscope qui circulent dans la presse française depuis 1877 sur l'électroscope et le télectroscope et probablement à sa propre brochure.
Nous ne disposons pas d'information indiquant que Giffard connaissait le téléphonoscope d'Edison, mais on ne peut exclure qu'un correspondant aux Etats-Unis l'ait informé de ce nouvel appareil au nom trompeur, d'ailleurs vite abandonné par l'inventeur. Et surtout, on ne peut exclure que Giffard soit à l'origine de l'humour technologique de ses deux confrères Dreyfus et Robida.
Mais l'on est condamné, faute de sources, aux spéculations. Le mystère sur la circulation du terme entre Boston, Londres et Paris reste entier.
L'amitié prolongée d'Abraham Dreyfus et d'Albert Robida
La corresponance entre Dreyfus et Robida s'est prolongée au moins jusqu'en 1892. Le Musée Antoine Vivenel de Compiègne conserve: trois lettres de Dreyfus à Robida, écrites entre 1875 et 1892, et quatre lettres de Robida à Dreyfus, écrites entre 1883 et 1889.(10)
Dans le numéro du 4 décembre 1886 de La Caricature, Robida publie un dessin visant à assurer la promotion de la nouvelle pièce de Dreyfus, Les folies plastiques. Dreyfus l'en remerciera début janvier et Robida, dans une lettre du 9 janvier 1887 s'excusera d'avoir râté son dessin.(11)
En 1889, Abraham Dreyfus est intervenu comme un des trois experts dans l'affaire Valabrègue. Une commission avait été chargée d'examiner la plainte de Robida relative à une des fantaisies de ce dramaturge, auquel il était reproché d'avoir emprunté un peu trop à La grande mascarade parisienne. Valabrègue reprochera à Dreyfus de ne pas avoir été impartial dans l'affaire, ce que celui niera. (12)
Enfin, en 1892, alors qu'il est question d'une adaptation théâtrale du Vingtième siècle, Robida consulte Dreyfus sur l'hypothèse d'une production au Châtelet.(13).
On ne dispose pas d'informations sur ce que sont devenues les relations entre les deux amis depuis cette date. L'affaire Dreyfus, qui commence en 1894, les a-t-elle séparés ? Abraham Dreyfus n'avait pas de lien de parenté direecte avec le Capitaine Alfred Dreyfus, mais il lui a apporté un soutien public. Il était lui-même confronté à l'antisémitisme et avait prononcé à la Société des études juives, le 1er mars 1886 une conférence intitulée Le Juif au théâtre analysant les stéréotypes de représentation. Robida, quant à lui, n'était probablement pas antisémite, mais il ne prit pas de position publique durant l'Affaire. Il avait des amis dans les deux camps (dont, dans le camp des antidreyfusards, Octave Uzanne qui avait aidé Drumont à trouver un éditeur pour La France juive et était lui-même l'auteur d'un pamphlet antisémite). C'est en compagnie du dessinateur Renouard qu'Abraham Dreyfus assistera au procès de Rennes. (14). Georges Bernanos attribuera à Abraham Dreyfus l'origine de la rumeur, non dépourvue d'humour, selon laquelle Drumont descendait de la famille juive de Cologne Dreimond. (15)
Albert Robida meurt le 11 octobre 1926 et Abraham Dreyfus moins d'un mois plus tard le 7 novembre 1926. Le 26 janvier de la même année, John Logie Baird avait fait la première démonstration publique de télévision.
André Lange, 18 mai 2023. Révision 25 mai 2023.
Le telephonoscope d'Edision (1878)
(Source : Edision's Papers - Rutgers University)
George DU MAURIER, "Edison's Telephonoscope", Punch, December 1878.
Albert ROBIDA, "Le théâtre chez soi par le téléphonoscope",
La Caricature, 2 décembre 1882 (premier dessin du téléphonoscope de Robida rendu public)
Pierre Giffard (atelier Nadar) - Source Gallica
(8) WILLEMS Philippe, "Généalogie du texte illustré robidien : l'héritage de la littérature panoramique", in BAREL-MOISAN Claire et LETOURNEUX Mathhieu, Albert Robida. De la satire à l'anticipation, Les impressions nouvelles, 2022, pp.135-152
(9) Pierre GIFFARD, "La science moderne', La Vie moderne, 12 juin 1879, pp 159-.160 Ci dessous, le segment "Un rêve fantaisiste à réaliser".
(10) DORE Sandrine., Albert Robida (1848-1926), un dessinateur fin de siècle dans la société des images vol. II bibliographie - annexes, Thèse de doctorat, Université de Paris-Ouest, 2014, p. 455 et p.458.
(11) Lettres citées par Sandrine Doré, op.cit., volume I, pp. 392,393
(12) Voir Sandrine Doré, op.cit, Volume II, pp. 685-689.
(13) Voir Sandrine Doré, ibid., Volume 1, p.401.
Abraham Dreyfus (Atelier Nadar)
(Source : Gallica / BNF)
Abraham DREYFUS, Scènes de la vie de théâtre, Calmann-Levy, 1880. Robida est brièvemnt cité, dans son activité de dessinateur de costumes, à la page 199.
(14) Voir "Abraham Dreyfus et le dessinateur Rénouard", Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, ainsi que la carte autographe signée Abraham Dreyfus enrichie de 2 dessins autographes du peintre Paul Renouard, portant la signature de son monogramme P.Rd , adressée à Mme Halévy. Rennes, hôtel Lemoine, 17 août 1899 (Site Droutcom, consulté le 18 mai 2023).
(15) Cité in ROUDINESCO Elisabeth, Retour sur la question juive, Albin Michel, 2009, p.52
Alberrt ROBIDA, "L'incendie des Folies-plastiques (le nouveau livre d'Abraham Dreyfus, La Caricature, 4 décembre 1886. (Source : HathiTrust Library)