Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences,
t. CIX, p.244, 1889.
Ces deux notes sont simplement citées au procès verbal de la séance du 5 août 1889 de l'Académie des Sciences, tel que rapporté dans les Comptes rendus hebdomadaires.
Elles sont donc contemporaines de l'Exposition universelle de Paris et suivent de peu les déclarations d'Edison laissant penser qu'il va venir à Paris présenter un téléphote.
Malgré diverses recherches, il n'a pas été possible d'établir qui était ce A. Marchi, auteur d'un projet de téléphonoscope et ce M. Schad, de Nancy. En principe, on peut supposer queleurs notes ont été conservées dans les archives de la Bibliothèque de l'Institut, mais elles ne figurent pas dans le catalogue des manuscrits figurant sur le site de celle-ci.
La note de A. Marchi sur un téléphonocope, par son seul titre, intrigue. On peut supposer qu'elle renvoie à un appareil de vision à distance et qu'elle emprunte le terme à George du Maurier et à Albert Robida. Le Vingtième siècle de Robida avait été traduit en 1885 (Il XXe. secolo : la conquista delle regioni aeree / testo e disegni di A. Robida, .E. Sonzogno, 1885.) et téléphonoscope y était traduit telefonoscopo.
A défaut de pouvoir l'analyser plus en détail, il est intéressant de noter que la proposition de A. Marchi est la deuxième proposition italienne après celle du telegrafo a un solo filo de C.M. Perosino (1879)