
La codification des éléments d'intensité
Brevet de 1910
Paul Mortier, inventeur de l'aléthorama et d'un procédé de transmission des images par codification des demi-teintes
Claude Pierre Paul Mortier est un ingénieur des mines français, né à Saint-Etienne le 8 mai 1857 et décédé à Paris le 12 mai 1920. Il a obtenu, sous son prénom Paul, une trentaine de brevets, dont 14 concernent les appareils de cinématographie, de transmission des images à distance et la photographie en couleurs. Il est, avec Jan Szczepanik et Charles F. Jenkins, un des rares inventeurs à avoir travaillé et obtenu des bevets sur le cinématographe et la transmission à distance des images.
Paul Mortier a fait ses études au Lycée de Saint-Etienne, puis à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne. Il invente un ventilateur à usage des mines, qui fait sensation à l'Exposition de Saint-Etienne en 1891. A cette date, il est directeur de la Compagnie Edison de Saint-Etienne. Il a par la suite travaillé dans l'exploitation minière, notamment à Roche-la Molière (Auvergne) et dans le Gard. Il a été impliqué dans la direction ou la création de plusieurs sociétés d'exploitation minière.
L'aléthorama et les appareils cinématographiques de Paul Mortier (1896-1908)
Dès la découverte de l'invention du cinématographe par les frères Lumière, il s'intéresse, comme de nombreux autres inventeurs, à l'appareil et dépose dès le 17 février 1896 un brevet pour un appareil dénommé aléthoscope, destiné, à enregistrer photographiquement les scènes animées et à les reproduire soit par projection, soit par vision directe avec ou sans l'illusion du relief.
Une présentation de l'appareil, désormais baptisé aléthorama, aurait eu lieu à Saint-Etienne en août 1896, et un film Un pêcheur à l'épervier a été évoqué. Un nouveau brevet est déposé le 12 mars 1896 pour un appareil servant à photographier des scènes quelconques et à les reproduire par projection sur un écran, puis le 25 juin 1897, pour un appareil pour la reproduction de scènes animées, dit le moto-Simplex, cette fois co-signé avec les frères Rousseau. Des séances de projection ont lieu à Saint-Etienne entre novembre 1897 et juin 1898 dans la salle du photographe François Chéri-Rousseau, seul concessionnaire de l'appareil.
C'est également dans cette salle que le 10 août 1896 Mortier fait une conférence et une démonstration des rayons X, qui viennent d'être découverts par Roentgen. Il est alors présente comme "électricien" par le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 11 août 1896.
George Brunel décrit ainsi l'aléthorama dans Les merveilles de l'électricité et de la photographie (1899) :
"Les personnes qui ont assisté à des séances de cinématographes ont été frappées du scintillement des vues, scintillement beaucoup plus en évidence dans les vues claires que dans celles représentant des fonds sobres, des intérieurs. Ce tremblement résulte de l’interruption continuelle de l’émission lumineuse qui sépare chaque vue, et qui est nécessaire du reste, puisqu’elle est due à l’obturateur qui permet de détruire sur la rétine l’impression lumineuse reçue ; sans cela, les vues se confondraient et l’oeil ne verrait que du noir et du blanc : aucune image ne serait perceptible. Ce défaut des cinématographes avait été considérablement atténué par les constructeurs, et en particulier par les frères Lumière.
Toutefois, quand on obtient le bien, on peut faire le mieux. Un photographe, M. Chéri-Rousseau, et M. Mortier viennent d’imaginer de faire passer les pellicules portant les images photographiques sur un autre dispositif, et ils ont ainsi détruit le papillotement des précédents appareils.
Le nouveau cinématographe a été baptisé par ses inventeurs Aléthorama, mot composé de deux mots greds signifiant “véritable vue” (aléthôs, véritable ; orama, vue).
Dans le cinématographe, la pellicule a un mouvement saccadé ; elle s’arrête au moment de la projection et descend dès que l’obturateur intercepte l’ouverture ; dans l’Aléthorama, la pellicule est animée d’un mouvement continu, au lieu d’avoir sur l’écran une trépidation qui fait paraître dansantes les images, surtout pour les appareils défectueux ; les images se succèdent les unes aux autres en se fondant, en se complétant, l’éclairage de l’écran restant constant.
Voici le principe de l’appareil :
Un tambour métallique monté solidement sur un axe est mis en rotation rapide par un moyen quelconque, manivelle ou transmission ; il entraîne avec lui une pellicule de vues cinématographiques enroulée sur la bobine supérieure placée dans un cadre métallique à l’arrière du tambour.
La pellicule défile devant une fenêtre brillament éclairée et va ensuite s’enrouler sur une seconde bobine placée au-dessous de la première. L’enchaînement se fait très régulièrement grâce à des dents placées sur la circonférence du tambour et entrant dans des trous équidistants percés sur la pellicule.
La circonférence de la partie du tambour sur laquelle porte la pellicule n’est pas pleine, mais ajourée ; elle est divisée en petits fenestrons, dont la grandeur est égale à la dimension des images photographiques. Le dessous de la circonférence est incliné et porte une série de petits miroirs en nombre égal à celui des fenestrons et inclinés à 90°. En face se trouve une autre série de miroirs disposés de la même façon. En face de la fenêtre F vient tomber un faisceau intense de lumière qui traverse la pellicule et fait réfléchir l’image sur les miroirs M’, qui renvoient l’image sur les miroirs M ; sur le dernier miroir l’image est, par réflextion, envoyée sur l’objectif O’, les rayons lumineux viennent tomber sur le miroir G, qui les réfléchit enfin sur l’objectif O, qu’ils traversent pour aller sur l’écran former l’image cinématographique.
La combinaison des différents phénomènes qui se passent est assez délicate à exposer.
L’axe de symétrie des images coïncide rigoureusement avec l’axe de rotation du système ; il en résulte que pendant que la vue photographique est entraînée rapidement par suite de la rotation du tambour, son image est théoriquement immobile sur l’axe ; mais réellement il n’y a que l’axe de symétrie qui est immobile ; les autres parties subissent un mouvement général, mais très faible et qui est à peine perceptible.
Comment se présentent les images sur l’écran ? Elle se fondent au lieu de se succéder. Le diaphragme qui limite l’admission du faisceau lumineux est fait de façon à n’éclairer que les vues.
Lorsqu’une image est placée juste en face du faisceau, elle se réfléchit entièrement ; lorsque, au contraire, deux vues sont à cheval devant l’éclairage, on aura sur l’axe deux images superposées, et la moitié de chacune, déviée d’un angle très léger, ne sera pas transmise à travers les objectifs ; on aura donc sur l’écran une partie de chaque image se complétant et constituant ainsi un image unique du sujet. Comme on peut en juger par les quelques lignes qui précèdent, on obtient ainsi sur l’écran les images par complément, au lieu de les avoir par substitution.
Cette méthode supprime le scintillement et permet de donner une moins grande vitesse au défilé des images.
En faisant une modification à l’Aléthorama, on peut s’en servir pour prendre des images photographiques ordinaires et, alors que pour le cinématographe on prend quinze à vingt épreuves à la seconde, on pourra, avec ce nouvel appareil, atteindre, d’après les auteurs, deux mille épreuve dans le même temps.
Au point de vue des projections, elle n’a qu’une importance secondaire, puisque l’on sait que dix images à la seconde suffisent pour donner l’illusion du mouvement ; il n’en est pas mois important de signaler ce fait, qui peut rendre les plus grands services aux sciences naturelles et mécaniques pour l’enregistrement des mouvements rapides qui échappent à nos sens."
L'Aléthorama a obtenu un succès d'estime, décrit dans plusieurs publications de l'époque, dont The American Scientific Supplement et la revue allemande Prometheus, mais ne semble pas avoir été exploité en dehors de Saint-Etienne.
Mortier obtient encore, en 1901, 1906 et 1908 en France et en Angleterre, des brevets pour des appareils cinématographiques. Le brevet de 1908 est considéré comme le premier décrivant un appareil de projection à déroulement continu. (Le Cinéopse, 1.6.1927)
Un appareil de transmission des images numérisées (1910)
Désormais installé à Paris, où il est attaché à al compagnie Thomson-Houston et à la General Electric Company, Mortier dépose le 23 novembre 1910 une demande pour un brevet Transmission télégraphique des photographies, qui sera délivré le 21 février 1911. Son agent n'est autre qu'Armengaud Jeune, un des principaux promoteurs en France des recherches sur la vision à distance, et qui lui-même a inventé un appareil en 1908. Une démonstration de l'appareil est faite, en présence d'Armengaud, dans les locaux du Petit Parisien, en décembre 1910. Le quotidien en rend compte à la une le 10 décembre et sera pratiquement le seul journal français à présenter l'invention. Le Petit Parisien est à l'époque dirigé par Charles Prervet, anicen sénateur de la Gauche radicale, mais est en déclin face à l'essor du Petit Parisien.
L'appareil s'inscrit dans le courant naissant de la transmission numérique des images dont Charles Cros a été le précurseur et dont le nom est d'ailleurs cité dans l'article "La transmission télégraphique des images" que R. Bonnin consacre à l'appareil dans La Nature, en novembre 1911. Le concept est très clairement explicité dans le premier paragraphe du brevet :
"La transmission d'une photographie ou plus généralement d'un dessin quelconque en empruntant les siganux télégraphiques n'a rien d'impossible en principe. Il suffit pour cela de décomposer le cliché en un très grand nombre de petits éléments carrés, d'apprécier l'intensité en demi-teinte de chacun d'eux, de traduire cette intensité par un nombre, de transmettre télégarphiquement ces nombres dans l'ordre analytrique qui aura été adopté, de reconstituer à l'arrivée chacun des éléments avec l'intensité correspondant à ses chiffres, enfin de juxtaposer les élements ainsi reconstitués, dans un ordre synthétique identique à l'ordre analytique de départ".
Mortier a probablement connaissance des propositions antérieures, car il liste les inconvénients qui ont rendu la méthode impossible jusqu'à, présent :
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le travail d'analyse est long, minutieux, pénible et sujet à erreur ;
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il est impossible d'apprécier l'intensité en demi-teinte d'un cliché ordinaire qui ne se traduit que par une nuance de l'échelle des gris ou par une transparence plus ou moins grande ;
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la traduction et l'enregistrement de l'interprétaion ainsi que le repérage des signaux par arpport au dessin sont difficiles et sujets à l'erreur ;
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le nombre de signaux est prohibitifs ;
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il y a la même difficulté pour la reconstitution des éléments avec leur intensité et leur juxtaposition sans erreur.
Il est probable que ces critiques visaient les propositions les plus récentes de transmission numérique des images : celle de Courau (1904) et celle de Montagna (1909), reprise dans le brevet français de Juan Bortini et Giusepe Ascoli, publié le 18 novembre 1910, cinq jours avant le dépôt de sa propre demande.
L'idée de Mortier - un peu comme celle quasi contemporaine de Frank Wyndham - est d'industrialiser le processus. Pour cela Mortier propose un procédé combinant plusieurs éléments :
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l'analyse est faite non pas à partir du document lui-même mais d'un cliché tarmlé avec les techniques de diffarction utilisé en similigarvure ou zincographie ;
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un analyseur est proposé sous forme d'une une fenêtre longue et étroite à mouvement longitudinal saccadé)
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la codification des intensités est limitée à un jeu de neuf typologues, correspondant aux chiffres de 1 à 9
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l'enregistreur est une machine à écrire simplifiée n'ayant que le nombre de caractères employés dans la codifucation.
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la transmission peut se faire par les services télégraphiques, téléphoniques ou sans fil.
Le 25 mars 1911, Mortier dépose un second brevet, Système d'analyse, interprétation, enregistrement chiffré et reconstitution des images au mouen de l'écran sectionneur zoné de la compoistion iconotypique dans lequel il cherche à améliorer son système de codification.
Malgré l'intérêt manifesté par Armengaud, le Petit Parisien, La Nature et le magazine italien La Scienza per tutti, le procédé de Mortier n'a visiblement pas convaincu et il a été très vite oublié. Une seule image transmise nous est aprvenue, celle qui est publié dans La Nature. Après Frank Wyndham, Mortier était le second inventeur à proposer une méthode utilisable dans une transmission sans fil. Il n'a pas été entendu. Il est cependant possible qu'Arthur Korn lui ait emprunté l'idée du recours de la machine à écrire, qu'il va en 1917.
Mortier ne semble pas avoir poursuivi ses travaux sur la transmission des images et aborde un autre sujet, sur lequel il obtiendra encore trois brevets : la couleur en photographie et au cinéma.
Le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, quotidien de Saint-Etienne, est le seul journal à publier une notice nécrologique, qui mentionne l'invention du ventilateur mais ne dit mot de l'aléthorama, des appareils cinématographiques et du procédé de transmission des images. Laurent Mannoni cite Paul Mortier à l'avant-dernière page de son Grand art de la lumière et de l'ombre, dans le chapitre "Les ouvriers de la onzième heure".

La Nature, 11 novembre 1911

L'appareil de transmission des images de Paul Mortier à la une du Petit Journal, le 10 décembre 1911. (Source : Retronews / BNF)

L'Ecole des Mines de Saint-Etienne au début du XXe siècle
Source : Ecole nationale supérieure des mines, Archives municipales de Saint-Etienne.

L'aléthoroma de Paul Mortier
(La Nature, 1 novembre 1911)

L'aléthorama de Paul Mortier (Brunel, 1899)

Affiche de promotion de l'aléhoroma.
Bibliographie
Sur Paul Mortier
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"Nécrologie. Paul Mortier", Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 17 mai 1920
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SEGUIN, J.C., "Paul Mortier', Site du GRIHM, 2015-2023, consulté le 26 janvier 2025.
Sur l'aléthoscope/aléthorama et les autres appareils cinématographiques de Paul Mortie
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LONDE A., "L'aléthorama", La Nature, 17 septembre 1898, pp.253-255
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"L'Aléthorama", Le Photogramme, juillet 1899, pp. 120-123
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"El Althetorama", La Ilustracion Artistica, 17 de Otubre 1898, p.678
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"The Alethorama", Scientific American Supplement, 7 January 1899, p. 19258
-
"Neue Forschritte in der Photographischen Dartsellen bewegter Objekte", Prometheus, 8. Februar 1899, pp. 295-299
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ROMBOUTS J.E., "Verscheidenheid op photographisch gebiet", De Natuur, November 1899, pp. 335-337
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BRUNEL G., Les merveilles de l'électricité et de la photographie, Ch. Delagrave, Paris, 1899, pp.152-154
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TRUTAT, E., La photographie animée, avec une préface de J. Marey, Gauthier-Villars, Paris, 1899, pp. 133-138.
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"Appareil à déroulement continu", Le Cinéopse, 1er juin 1927, p.513
Sur le procédé de transmission des images
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"Les images pourront être transmises à distance par la télégraphie et la téléphonie même sans fil", Le Petit Journal, 10 décembre 1910
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H.M., "La transmission des images", L'Electricien, v 41, 6 mai 1911, p. 284
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BONNIN, R., "La transmission télégraphique des images", La Nature, 11 novembre 1911, pp. 380-383
-
"La trasmissione telegrafica delle immagini"
La Scienza per tutti, 1 Febbraio 1912
Brevets
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MORTIER P., Appareil dénommé aléthoscope, destiné, à enregistrer photographiquement les scènes animées et à les reproduire soit par projection, soit par vision directe avec ou sans l'illusion du relief, Brevet d'invention français, 254090, Demandé le 17 février 1896, délivré le 30 mai 189(?)
-
MORTIER P., Appareil servant à photographier des scènes quelconques et à les reproduire par projection sur un écran, Brevet d'invention français 254697, Demandé le 12 mars 1896, délivré le 22 juin 1896
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MORTIER P., ROUSSEAU G., ROUSSEAU C., Appareil pour la reproduction de scènes animées, dit le moto-Simplex Brevet d'invention français, 268145. Demandé le 25 juin 1897, délivré le 26 octobre 1897.
-
MORTIER P., ROUSEAU G. et ROUSSEAU C. Appareil pour la reproduction de scènes animées, Brevet d'invention suisse CH15518 (A), demandé le 27 octobre 1897, délivré le 15 juin 1898
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MORTIER P., Appareil cinématographique, Brevet d'invention français, FR310770, 2 mai 1901
-
MORTIER P., Improvements in Kinematographic Apparatus, British Patent, GB189822713 (A), Application 28 October 1898, Accepted 28 October 1899
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MORTIER P., Improvements in Cinematograph Apparatus, British Patent GB190123564 (A), Application 20 November 1901, Accepted 9 October 1902.
-
MORTIER P., Appareil cinématographique, brevet d'invention français, FR330863, demandé le 2 avril 1903, délivré le 9 juillet 1903
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MORTIER F., Appareil cinématographique, Brevet d'invention farnçais, FR388933, Demandé le 6 avril 1908, délivré le 15 juin 1908
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MORTIER P., Transmission télégraphique des photographies, Brevet d'invention français, FR423733, demandé le 23 novembre 1910, délivré le 23 février 1911.
-
MORTIER P., Système d'analyse, interprétation, enregistrement chiffré et reconstitution des images au mouen de l'écran sectionneur zoné de la compoistion iconotypique, Brevet d'invention français, FR428571, demandé le 25 mars 1911, délivré le 24 juin 1911.
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MORTIER P., A System of Analysis, Interpretation, Figured Registration and Reconstitution of Designs, Pictures, and the like, British Patent, GB191207280 (A), Application 25 March 1911, Accepted 25 March 1913
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MORTIER A., Procédé d'enregistrement photographique et de reproduction des images en couleur, Brevet d'invention français, FR442976, demandé le 16 mars 1912, délivré le 3 juillet 1912.
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Addition, FR17513E, 15 mars 1913
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MORTIER P., Improvements in the Method of and Apparatus for Recording and Reproducing Images in Colours by Photography, British Patent, GB191306565 (A), Application 17 March 1913, Acceped 17 March 1914
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MORTIER P., Perfectionnement à la cinématographie en couleurs par sélection trichrome simultané, Brevet d'invention français, FR456203, Demandé le 31 mars 1913, délivré le 12 juin 1913.
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Addition FR19088E , 19 juin 1914
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L'appareil analyseur de Mortier
La Nature, 11 novembre 1911

Le système de codifiication dan ke brever du 2R mars 1911

La Nature, 11 novembre 1911
"Les images pourront être transmises à distance par la télégraphie et la téléphonie même sans fil"Le Petit Journal, 10 décembre 1910

Arthur Korn face à son appareil de transmission des images numérisées avec machine à écrire adaptée (1917)



André Lange; 26 janvier 2025