
Les tables publicitaires brevetées par Plessner aux Etats-Unis -1875)
Un personnage étonnant
Parmi les personnages étonnants rencontrés en cette fin du 19ème siècle proclamant avoir mis au point un système de transmission des images ou de vision à distance, le cas du Dr. Robert d'Unger, de Chicago, est certainement l'un des plus pittoresques.
En l'an 2000, lorsque j'ai commencé à rechercher sur Internet les moindres indices utiles pour reconstituer l'histoire des premiers projets de télévision, j'identifiai le nom de D'Unger à l'article "telephote" de The Oxford Dictionnary, London, 1933, "A "telephot" invented by Dr. Robert D'Unger, of Chicago, Ill., [for picture telegraphy]" Le dictionnaire citait un extrait d'un article de la revue Current History, Buffalo, N.Y., vol.6, 1896, 950. Je ne trouvais rien d'autre sur ce telephote, que ne citaient ni Georges Shiers, ni Albert Abramson, ni R.W. Burns, les trois auteurs de référence sur l'histoire technique de la télévision. Je publiai alors sur ce site les quelques lignes de The Oxford Dictionnary. Deux ans plus tard, je reçu un message de Geraldine D'Unger McGloin, petite fille de Robert D'Unger me fournissant quelques informations étonnantes sur son grand-père, indiquant notamment qu'il aurait connu Edgar Allan Poe à Baltimore. Geraldine d'Unger McGloin m'envoyait également une photographie d'un vieux Monsieur, assis devant le "téléphone sous-marin" qu'il était supposé avoir inventé. Je publiai alors, le 1er mars 2003, ces quelques informations, non sans quelque scepticisme. J'arrivai à me procurer un exemplaire de la rare revue Current History, 1896, mais, occupé par d'autres sujets, je postposai la description complètement oubliée du telephot (sans -e) de ce Robert D'Unger (avec D majuscule avant l'apostrophe). On le trouvera dans sa version originale ici et dans une tentative de traduction ci-dessous. Cette proposition - qui doit avoir été formulée par D'Unger au mois d'octobre 1896 -, à défaut d'avoir jamais été validée, mise en oeuvre et démontrée, était cependant originale : il s'agissait ni plus ni moins d'utiliser les rayons X, découverts par Wilhlem Rötgen quelques mois plus tôt, le 8 novembre 1895.
Au début de ce siècle, la présence numérique de D'Unger sur Internet était pratiquement inexistante. La multiplication des sites d'archives de presse me permet à, présent de proposer une note biographique plus étoffée, confirmant dans ses grandes lignes les investigations menées par le Professeur John E. Reilly, un des fondateurs de la Poe Studies Association, le seul biographe de l'inventeur à ce jour (1). Robert D'Unger, est un personnage dont on se demande si sa seule réussite n'est pas d'avoir déposé les quelques traces médiatiques nécessaires pour le faire entrer dans la légende. Il est difficile avec ce personnage de faire la part entre le romanesque et la vérité historique.
Un début de carrière comme journaliste
Robert D'Unger est né le 8 décembre 1825 à Hagerstown dans le Maryland (2) Il était un des sept enfants de Henri D'Unger et de son épouse Sara Spear. Henri était propriétaire d'une scierie près de la Potomac River, d'une minoterie et enseignait la musique. Suivant la tradition familiale - rapportée parJ.E. Reilly, mais qui ne semble pas être documentée - son grand-père Henri D'Unger avait accompagné La Fayette en 1777 sur le bateau Victoire pour soutenir l'armée continentale et était resté aux Etats-Unis après le Traité de Paris. La famille trouverait ses origines en Bohème et comptait notamment un Henri d'Unger, adepte de Calvin et de Gabrielle de Bourbon.
Robert d'Unger a passé son enfance dans le Maryland et en Penssylvanie. Il a déménagé vers Baltimore en 1844, où il a travaillé pour le Baltimore Patriot . Il prétendra près d'un quart de siècle plus tard qui'il a été le premier journaliste à utiliser une dépêche télégraphique pour annoncer une nouvelle, en l'occurrence celle de la mort du Major Samuel Ringgold, le premier officier de l'armée fédérale décédé le 11 mai 1846 des suites de ses blessures à la bataille de Palo Alto qui ouvrit la guerre du Mexique.(3)
C'est à Baltimore que D'Unger raconte avoir rencontré, à plusieurs reprises, Edgar A. Poe entre 1846 et 1849 (4). Il a laissé un récit détaillé de ces rencontres plus de cinquante ans plus tard, dans une lettre du 29 octobre 1899 au Chevalier Reynolds que les biographes de Poe ont longtemps considérée comme peu fiable, mais dont le Professeur John E. Reilly a défendu le caractère détaillé et plausible et la fiabilité d'ensemble. Les souvenirs de D'Unger sur Poe sont considérés, par ceux qui en acceptent l'authenticité, comme un témoignage précieux sur les symptômes de l'alcoolisme chez l'écrivain, qui est décrit comme déprimé, désargenté, solitaire et tentant en vain de faire des mots d'esprit, mais aussi capable, une fois ivre, de porter sa conversation vers le surnaturel. Lors d'une des réncontrés, alors confronté aux problèmes de santé de son épouse Virginia, aurait conseillé au jeune D'Unger de ne pas se marier trop vite. D'Unger dément aussi la légende de la mort de Poe, soûlé au fond d'une caserne de pompiers par des ward heelers cherchant à obtenir son vote. Selon D'Unger, l'alcoolisme de Poe était celui d'un gentleman, pas d'un homme de la rue. D'Unger rapporte également l'histoire de la rencontre entre Poe et une jeune entraîneuse de 16 ans, très belle, Leonora Bouldin, dont il suppose qu'elle pourrait être la Lost Leonore de "The Raven".
En février 1851, D'Unger fonde à Philadelphie avec Samuel Upham et H. Norcross le Sunday Mercury, mais cède sa part dès le mois de mai à Upham. (5)
En 1854, D'Unger publie The American continent, un livre sur l'histoire du continent américain, y compris les civilisations amérindiennes. Il y décrit la déchéance des autochtones sous l'emprise de l'alcool. Il semble avoir éprouvé de l'empathie pour les populations autochtones et l'on remarquera que sur la photographie disponible, prise un demi-siècle plus tard, le portrait d'un chef sioux.
D'Unger obtint le titre de gradué en médecine en février 1859 à l'Eclectic Medical College de Philadelphie, une formation qui privilégiait les médications à base de plante. Il retourna alors dans le Maryland, où Il eût des activités très variées et fut notamment rédacteur en chef de divers journaux, dont le Cambridge Herald. Avec le Colonel George E Austin, il achète ce journal puis le Cambridge Democrat et fusionne les deux sous le nom de The Democrat and Herald (6) . En 1861, il s'établit avec sa seconde épouse près de Cambridge, Maryland. De janvier à mai 1862, il apparaît dans des publicités dans The Baltimore Sun comme "Practicioner of Eclectic Medecine". Pendant la guerre civile, bien qu'opposé au départ à la sécession, il soutient la Confédération. Suivant des sources familiales, rapportées par Reilly, est blessé pendant une altercation avec les autorités fédérales qui cherchent à l'arrêter dans les locaux du Cambridge Herald, il réussit à s'enfuir et se réfugie en Europe. Il passe le reste de la guerre civile entre Londres et Paris, où il travaille comme correspondant de différents journaux new yorkais.
Il rentre aux Etats-Unis fin 1864 ou début 1865 et il pratique la médecine, le journalisme et la politique dans l'Est du Maryland. En plus de ces activités professionnelles, il s'intéressait aux développement de l'électricité de la mécanique et des technologies de communication. Le 21 juillet 1865, le Philadelphia Inquirer rapporte qu'un Robert D'Unger comparaît en justice pour tentative de séduction d'une jeune fille de quinze ans, à laquelle il aurait offert une montre en or. Rien ne prouve cependant qu'il s'agisse de notre personnage.
D'après le récit que D'Unger fit en 1894 (7), il aurait, le 29 janvier 1869, déposé un caveat pour une boîte à musique qu'il appelait "Electro-Medical Music Box" et que, dans sa déclaration, il était précisé que deux de ces boîtes étant connectées, il était possible d'entendre parfaitement la transmission de la voix. L'essentiel de cette invention consiste dans le fait qu'en prenant deux simples boîtes à musique suisses et en isolant la plaque de lames métalliques (harp plate) et le cadre du cylindre à épines de notes et en connectant les deux instruments par un fil transportant le courant électrique, non seulement les pulsions musicales de l'une des boîtes sont transmises à l'autre, mais le langage articulé peut également être transmis à l'autre. L'ingénieux Docteur n'expliquait pas comment la première boîte pouvait capter la voix humaine, mais cette invention lui suffisait pour proclamer son antériorité sur Grey et Bell, tout en créditant Charles Bourseul d'avoir le premier inventé le téléphone.
Au début de 1871, se laissant séduire par les publicités de la Jay Cooke &C°, qui promettait les fortunes à faire suite à l'ouverture de la Northern Pacific Railroad, il s'établit à Duluth dans le Minnesota où il créée le Daily Herald (8) et fait fortune dans l'immobilier, jusqu'à ce qu'une panique financière sur les marchés suite à la faillite de Cooke ne ruine son journal et sa fortune personnelle. Il s'installe alors à Minneapolis puis à Chicago. On le retrouve à Minneapolis en juin 1875, où il demande au conseil municipal l'autorisation d'installer chez lui une machine à vapeur, indication qu'il commence à se livrer à sa passion pour les technologies (9). Le Minneapolis City Directory for 1877/78 le donne comme propriétaire et rédacteur en chef de l'hebdomadaire State Index.
Médecin - et charlatan - à Chicago
En 1878, il reçoit une licence lui permettant d'exercer la médecine dans l'Etat d'Illinois et ouvre un cabinet dans Palmer House, l'hôtel de luxe de Chicago construit par Potter et Betta Palmer, fameux pour ses chandeliers Tiffany et les fresques au plafond du peintre français Louis Rigal. Il y pratique la médecine pendant deux décennies.
A Chicago, il se lance dans la promotion d'un traitement contre les effets de l'alcoolisme à base de cinchona rubra (quinine), connu sous le nom de "Peruvian Bark". Selon E. Liar Perkins, auteur d'un article in initialement paru dans le New York Sun, est reproduit par de nombreux journaux, le remède est soutenu par Joseph Medill, le directeur du Chicago Tribune selon qui le Dr. D'Unger aurait déjà résolu 2800 cas des pires formes d'intempérance alcoolique. Dans un éditorial du 12 avril 1878, le Chicago Tribune prendra encore la défense de D'Unger en suggérant que face au drame que représente l'alcoolisme, toute les propositions de cure doit être reçue avec sympathie et essayée ! (10) La Trade Mark est enregistrée le 2 septembre 1879 par le Patent Office. Le "Peruvian Bark" sera commercialisé aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne par Evans, Sons Co. (6).
En 1879, D'Unger publie une brochure, Dispomania, pour expliquer les avantages de son remède. Cette brochure est sévèrement critiquée par le Professeur en pédiatrie C.E. Earle dans un article puis dans une brochure qui dénonce l'inefficacité et même la nocivité de la médication et accuse D'Unger de charlatanisme et d'incompétence. (12). La recension de la brochure du Professeur Earle par The Peoria Medical Journal (1880-1881, p.69) est encore plus sévère et parle d'un purely money-making scheme. La revue Transactions de l'Illinois Medical Society le traite de quack (charlatan) et place son Dr. entre guillemets.
En juillet 1881, le Dr D'Unger est menacé de voir sa licence révoquée et est invité par le State Board of Health à venir s'expliquer.(13) Elle ne le sera pas, puisqu'il apparaîtra jusqu'à la fin de sa vie dans le répertoire des médecins de Chicago. Quelques journaux publièrent encore par la suite la recette de la préparation.
En 1887, la revue de pharmacopée Western Druggist publiera une note technique sur la Cinchona Rubra et la "Cure for Drunkness" du Dr. D'Unger, soulignant que l'utilisation de la quinine contre l'alcoolisme n'est pas vraiment une invention de D'Unger et qu'elle est attestée dès les années 60 (14). Le diagnostic sur l'efficacité du traitement est réservé, mais moins infamant que les critiques du Professeur Earle. La réputation de D'Unger restera cependant longtemps affectée par cette histoire. Dans une histoire de la presse de Duluth, un juge Evans évoque le soutien qu'il a apporté à D'Unger lorsque celui-ci a lancé son journal et conclut "That gentleman was Dr D'Unger , now *** known in Chicago as the exponent of Chincona as a remedism for alcoholism; We had no luck with him however". (15). Le souvenir du remède du Dr D'Unger était encore présent, douze ans plus tard, lors de la réunion la Chicago Medical Society : le 2 novembre 1891, lorsque le Professeur Earle raconta que, quelques mois après la publication de sa brochure critiquant la médication au cinchona, le Dr. D'Unger fut trouvé en état d'ébriété entre la Third et Fourth Avenue.(16)
Inventeur et investisseur en téléphonie
Après la scandaleuse affaire du cinchona, et une étrange affaire d'accusation de chantage qu'il porte contre deux femmes de mauvaise réputation et qui lui valent des démêlés avec la justice (Daily Inter Ocean, May 11 and May 21, 1881; Chicago Tribune, 10 and 11 May 1881) le Dr. D'Unger paraît s'être fait discret et s'être consacré à ses recherches sur le téléphone et aussi une système électrique pour permettre aux sourds d'entendre, pour lequel il dépose un caveat (17).
Il réapparaît dans la presse en mars 1888 lorsqu'est annoncée la constitution de la D'Unger Long Distance Telephone Company, enregistrée avec trois associés et un capital de 10 millions de $. Celui qui est devenu inventor reçoit dans son bureau de Palmer House un journaliste de Western Electrician, un hebdomadaire édité à Chicago. Il fait une démonstration de son téléphone avec une résistance équivalent à 800 miles et le journaliste reconnaît que le son parvient parfaitement. Puis, avec une résistance de 196 000 ohms, il simule une distance de 10 000 miles. Le journaliste admet qu'après un début un peu brouillé, la voix reste audible. L'inventeur explique que son téléphone repose sur un principe de levier, pour magnifier le son de la voix.Que l'interlocuteur parle à voix basse ou haute, on entend parfaitement. Et il annonce fièrement "Le téléphone Bell est ruiné de cette manière(...). Je proclame que mon instrument est basé sur des principes scientifiques, ce qui n'est pas le cas du téléphone Bell". (18)
L'intervention de D'Unger sur le marché du téléphone intervient, au début des années 1880, dans un contexte bien particulier. La Bell Company, qui a contraint la Western Union à se retirer du marché en 1879, est en train de consolider ses positions sur un marché naissant, mais elle doit perdre en 1893 le monopole de certains de ses brevet et les communications longue distance n'en s'ont qu'à leur début. De nombreuses sociétés indépendantes - plus de 6000 - se créent pour obtenir des franchises locales ou pour se positionner sur le marché des communications longues distances, entre exchanges, de ville à ville.
En janvier 1888, D'Unger a déposé trois demande de brevets, pour des perfectionnement au téléphone (pour un transmetteur amélioré, un récepteur et un diaphragme avec buffers), qu'il obtiendra en 1889. Les investissements annoncés se concrétisent avant même que les brevets ne soient accordés. Le Western Electrician du 23 mars 1889 décrit les investissements dans un projet de développement de lignes le long des voies de chemin de fer. D'Unger prétend avoir inventé le téléphone avec Grey et Bell et avoir réalisé une communication avec le Milwaukee avant les démonstrations de Bell mais n'entend pas faire de procès autour de cette antériorité, arguant que son propre téléphone ne contredit pas le brevet de Bell.(19) Il prétend que son téléphone est le seul sur le marché à assurer la communication sur les longues distances. La nouvelle de l'invention du téléphone D'Unger parvient en Europe et est brièvement mentionnée dans le journal d'Henri Rochefort, L'Intransigeant, le 5 novembre 1889 et, le même jour, dans le journal La Croix.
Tel qu'on peut le reconstituer à travers quelques informations de presse, le lancement des opérations paraît difficile. Le 10 mai 1890, le Western Electrician rapporte que la Retail Druggists' Association de Chicago est intéressée par la commercialisation du futur téléphone D'Unger qui devrait être produit à Chicago. Le 11 octobre 1890 le Western Electrician reproduit des extraits du brevet sur le récepteur téléphonique et annonce la création par D'Unger d'une société The Long Distance Telephone Company qui détient les droits du brevet et pourrait obtenir une franchise à Chicago. Le 9 mai 1892 est créée à Chicago une nouvelle société, associant D'Unger et deux autres partenaires, qui se propose d'installer 10 000 téléphones à Chicago. au prix de 75 $ pour les téléphones d'affaire et de 100 $ pour les téléphones à domicile (20). Le Western Electrician, dans on édition du 13 août 1892 parle du "renowned telephone" D'Unger . mais rapporte un procès que l'inventeur menace d'intenter à la Ville de Chicago. Celle-ci lui a refusé à deux reprises une franchise qu'il considère comme une entorse à son brevet d'exploitation.
En mai 1893, une nouvelle société, la D'Unger Electrical Telephone Manufacturing Company est créé, avec un capital de 100 000 $ avec pour objectif la fabrication du matériel téléphonique. L'émetteur téléphonique D'Unger est présenté dans Electrical Industries, July 1893, p.218. Selon le magazine, il ressemble à l'émetteur Bell mais la position de l'émetteur et des aimants est inversée. Il est annoncé que la Chicago Twin Wire Long Distance Telephone C° va utiliser le matériel D'Unger pour mettre en oeuvre la franchise d'exploitation qu'elle vient d'obtenir. En 1893, la Bell Company intenta divers procès contre des sociétés indépendantes qui voulaient profiter de la fin de son brevet pour son émetteur téléphonique. Parmi elle figurait la D'Unger Electric Telephone C°. (21) d'Unger dans une lettre au Western Electrician publiée le 13 janvier 1894 dénonce les mesures d'intimidation de la Bell "qui cherche à effrayer Dick, Tom et Harry en leur faisant croire qu'elle possède la terre entière, téléphoniquement parlant". . Lorsque les activités de téléphonie furent ouvertes aux indépendants, à partir du 1er février 1894, la D'Unger Long Distance Telephone Company annonça l'ouverture de 160 centrales (exchanges) dans 15 Etats, dont 41 dans le Minnesota.(22) D'Unger publia dans Western Electrician un long article expliquant l'histoire des brevets en téléphonie et assurant à ses futurs usagers une grande qualité de service. Il concluait en indiquant que le téléphone D'Unger était en démonstration à Palmer House. (23) Le 28 avril, dans le même magazine, la disponibilité du service est annoncée (24) Dans un petit article de Electrical Engineer, May, 9 1894, il est annoncé que l'inventeur fournit les téléphones en échange de petites royalties.
L'étrange cas du Dr. Robert d'Unger, journaliste, témoin des ivresses d'Edgar A. Poe, médecin, charlatan, investisseur en téléphonie et inventeur d'un telephot aux rayons X
(2) Information communiquée Mme Géraldine d'Unger McGloin. Voir également la fiche de Robert D'Unger dans Ancestry.com.
(8) Le premier numéro est sorti le 8 avril 1871. Le Stillwater Messenger (14.4.1871) décrit D'Unger comme un démocrate de type complètement conservateur, un écrivain facile, vigoureux et puissant. Le nombre d'abonné était estimé 520. Voir VAN BRUNT W. Duluth and Saint Louis Minnesota. Their Story and People, vol.1, 1921, p.233 ; ROWELL, G., American newspaper directory, 1875.

(10) Cité in KINSLEY, P., The Chicago Tribune : its first hundred years, vol.II, Knopf, 1943, p.269
(11) Les articles de presse sont nombreux sur ce remède. Voir notamment BrooklynDaily Eagle, 23 December 1878, Chicago Tribune, 26 December 1878, Daily Globe, 26 December 1878, The Wheeling daily intelligencer., December 31, 1878, Little Falls transcript., January 02, 1879, The Ottawa Free Trader, 4 January 1879, San Marcos free press., February 22, 1879, The Chemist and Druggist, 15 May 1879 New Zeeland Times, 12 May 1879, The Columbian., January 30, 1880, Poverty Bay Herald, Volume VI, Issue 680, 21 Aril 1879
Le remède a également trouvé écho, mais plus tardivement dans la presse britannique et irlandaise : Leighton Buzzard Observer and Linslade Gazette , 8 April 1879, Lowestoff Journal, 12 April 1879, Cheltenham Chronicle, 15 April 1879, Newry Reporter, 15 April 1879, Ballymena Observer, 19 APril 1879, The Star, 25 October 1879, Cork Constitution, 12 August 1891,
(12) EARLE C.W., The Cinchona cure for intemperance., Chicago, Bulletin Print, 1880.. Reprinted from the Chicago Medical Journal and Examiner for February, 1880
(5) Report of the State Librarian of Pennsylvania, 1900, p.282
(6) JONES E., History of Dorchester County, Maryland, 1902, p.26. The Cecil Whig., July 30, 1870 mentionne un procès en calomnie qu'il intente à un journal concurrent, Intelligencer.
(3) The Catoctin Clarion, June 17, 1871

Catoctin clarion., June 17, 1871

Brevet d'emetteur téléphonique de R. D'Unger, 2 octobre 1888.

Brevet de récepteur téléphonique de R. D'Unger, 27 août 1889.

(19) A notre connaissance, la réalité de cette communication n'est pas documentée. Le nom de D'Unger n'apparaît ni dans l'ouvrage classique CASSON, H. The History of Telephone, McClurgg, 1922, ni dans BRUCE R.V., Bell. Alexander Bell and the Conquete of Solitude, Cornell University Press, 1973 ni dans EVENSON A.E., The Telephone Conspiracy of 1876, McFarland, 2000.qui défend Grey contre Bell.

Publicités pour le téléphone D'Unger, Western Electrician, March 31 et May, 26, 1894


Photographie de l'émetteur téléphonique D'Unger; Ekectrical Industries, July1893