Les réactions à la proposition de Nipkow (1885-1889)
Assez curieusement, les historiens classiques de la télévision (Shiers, Abramson, Burns) ne se sont pas intéressés à la réception immédiate de la proposition de télescope électrique. Celle-ci a pourtant fait l'objet de quelques comptes-rendus :
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Dans son numéro de novembre 1885, le magazine états-unien Electrical World présente l'appareil sous le titre "Seeing by Electricity".
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La première citation en France semble être celle de la revue L'Electricien du 28 novembre 1885, qui se contente de suggérer que ce type d'appareil soit appelé télectroscope, en référence à la proposition de Constantin Senlecq.
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Paul Clemenceau en rend compte dans un article de La lumière électrique du 5 décembre 1885 à l'occasion d'un état de la question "De la vision des objets à grande distance". Cet article propose une description détaillée de l'appareil, basée sur l'article de Nipkow dans l'Electrotechnische Zeitschrift mais il n'est pas certain que Clémenceau ait connu le texte du brevet. Il souligne la simplicité du système, "sans contredit le plus intéressant de tous ceux qui, jusqu'à présent, aient vu le jour". Au terme de sa présentation, il conclut néanmoins: "Naturellement, nous sommes tenu à une certaine réserve en ce qui concerne les résultats qu'on peut atteindre avec l'appareil de M. Nipkow, d'autant que notre confrère ne nous dit pas qu'il ait fonctionné. Toutefois, il nous parait présenter des garanties suffisantes, pour qu'on puisse le considérer comme le perfectionnement le plus important qui ait été apporté à la question de la transmission des images".
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Le 7 décembre 1885, la revue française Cosmos publie un petit article "Telectroscope" qui se termine par "Les propriétés du sélénium avaient fait naître certaines espérances qui ne se sont pas réalisées ; le dernier système proposé est celui de M. Nipkow; fondé sur les principes de la télégraphie synchro- nique et sur les effets pholo-électriques de la lumière, mais ce n'est pas encore une solution ; enfin le nom est trouvé, c'est toujours cela ; quant à la chose nous avons la ferme conviction qu'on la trouvera aussi. ..."
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L'invention est citée dans différents journaux dès la mi-décembre 1885 en Belgique '(Gazette de Charleroi) et aux Pays-Bas (Stoompsot, Sempervierens, Algemeen Handsblatt),
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En Espagne, le telectroscopio de Nipkow est cité dans un article de La Republica le 25 décembre 1885, dans la Revista agustiana le 5 janvier 1886 et donne lieu à une dissertation propsective sur ses usages possibles par R. AZINCUR, "Transmision électrica de las imagens a distancia", La Ilustración española y americana, Madrid, 30 octobre. 1886, pp.246-247
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En janvier 1886, l'Electrotechnische Zeitung rend compte de l'article de Clémenceau dans un article intitulé "Das electrische Teleskop".
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Le 12 mai 1886, le Dr. August Voller fait une conférence à Hambourg sur la télévision électrique. Il utilise pour la première fois l'expression "elektrisches Fernsehen" et présente (probablement avec projection des graphique) le télescope électrique de Nipkow. (Hamburgische Korrespondent, 18. Mai 1886).
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Le 2 et le 15 avril 1887, le Professeur Dr. Eduard Maiß fait des conférences à Prague pour présenter l'invention de Nipkow. Sa deuxième conférence obtiendra différents échos dans la presse autrichienne, mais également en France, en Italie et aux Pays.
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L'invention de Nipkow fait l'objet d'une conférence du fonctionnaire des postes royales et impériales J. Hafner au Technischer Club de Salzbourg le 19 avril 1887 ("Das Fernsehen durch Vermittlung der Elektrizität", Der Bautechniker, Wien, n.32, 12. August 1887, p.417).
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En 1888 paraît un article de recension de la proposition de Nipkow : WALLENTSEIN I.G., 'Ueber das Fernsehen mittelst Elektricität mit besonderer Berücksichtigung des "elektrischen Teleskope" von P. NIPKOW, Centralzeitung für Optik und Mechanik, 9, 1888, 97-101.
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Le 21 juin 1889, un journal de Dublin, The Freeman's Journal, rapportant la rumeur du travail d'Edison sur un appareil de vision à distance indique qu'un appareil de ce type existe déjà, le télescope électrique de Paul Nipkow
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La même remarque est faite dans le Cromwell Kansas Mirror le 27 juin 1889.
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En septembre et octobre 1889, différents journaux britanniques reviennent sur les rumeurs concernant Edison, qui ont été amplifiées par la presse française lors du passage de l'inventeur à Paris et évoquent à leur tour le télescope électrique de Nipkow.
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En 1891, dans ses Beiträge zum Problemen des elektrischen Fernsheen, le chimiste Raphael Eduard Liesegang founit une description détaillée du télescope électrique de Nipkow dans un état de la question, mais son propre Phototel ne doit rien à Nipkow et relance plutôt la notion de mosaïque initiée par Carey.
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En mars 1898, dans l'éditorialiste du magazine viennois Zeitschrift für Elektrotechnik, exprimant son scepticisme sur le télelectroscope de Jan Szczepanik, évoque le télescope électrique de Nipkow, resté à l'état de proposition théorique.
Propositions d'appareils utilisant le disque de Nipkow (1890-1932)
Au fil des ans, le modèle du télescope électrique de Nipkow va faire son chemin dans les propositions et les expérimentations des inventeurs, mais c'est l'expression "disque de Nipkow" qui va l'emporter pour désigner l'appareil.
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La première tentative d'amélioration du système de Nipkow sera le fait d'un australien, Henry Sutton, qui, en 1890, le couplera avec une "cellule de Kerr". La proposition de Sutton fait mention de l'utilisation d'un disque perforé. assez curieusement, à la fin de son article il indique "Je regrette mon inhabileté à citer pour le moment le nom de l'inventeur du disque tournant".(14) Sutton a probablement connu la proposition de Nipkow dans l'article d'Electrical World de novembre 1885, selon toute apparence la seule présentation détaillée en anglais à cette date.
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En 1891, Brillouin critiquera le système de Nipkow, estimant qu'il ne permet "ni finesse ni éclat".(15)
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En juin 1891, le Capitaine d'artillerie Sirvin propose dans le Bulletin de la Société de photographie un appareil de téléphotographie qui ne fait pas référence au disque de Nipkow, mais qui suppose un disque "percé d'un très grand nombre de fentes".
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En 1893, J. Blondin considère que le système de oue à de miroirs de Weiller est supérieur au disque de Nipkow pour l'analyse, mais que celui-ci est supérieur comme récepteur (16)
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En 1897, le téléoscope de François Dussaud (1870-1953) inclut des disques de Nipkow (18)
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En 1898, un chercheur polonais, Wolfke propose d'utiliser un disque de Nipkow avec un tube de gaz de décharge comme récepteur.(17)
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Constantin Persky cite le système de Nipkoff (sic) parmi d'autres, et sans plus de détail, dans son rapport au Congrès d'électricité de Paris en 1900.
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Dans la première décennie du 20ème siècle, divers auteurs font des propositions qui incluent un disque de Nipkow : en 1903, un professeur de l'Université de Messine, Filippo Re (19), en 1906 W. Stephan de Burgseinfurt (20), en 1907, Constantin Senlecq, qui fait sa réapparition et obtient un brevet pour un télectroscope (21), en 1907, W. Stephan, qui obtient un brevet allemand en 1909, en 1910 un certain De Vendenil (22)
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Il faut attendre l'ouvrage de synthèse de Korn et Glatzel, en 1911, Handbuch fur Phototelegraphie und Telautographie pour que la proposition de Nipkow soit décrite dans un ouvrage de référence.
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Selon Russell Burns (23), l'ouvrage de Korn et Glatzel sera probablement, à partir de 1923, la source d'inspiration de John Logie Baird, dont le premier brevet en 1924 et les premières démonstrations de transmission des images, à partir du 22 octobre 1925, reposent sur un recours au disque de Nipkow. A partir de 1928 cependant Baird expérimente, pour l'analyse, la solution alternative de balayage, le tambour de miroirs, système qui sera finalement adopté pour le lancement du premier service régulier de la BBC, en 1932.
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En 1924 également à l'Institut de physique de Leipzig, Auguste Karolus expérimente un système de deux disques à 48 trous et avec une cellule de Kerr et dépose une demande de brevet. (24)
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En janvier 1925, H.E. Ives, qui travaille au sein des Bell Labs de The American Telephone and Telegraph Company propose un appareil avec un disque de Nipkow de15 pouces de diamètre, avec 50 trous et une vitesse de rotation de 1000rpm. Le système conçu par H.E. Ives fera l'objet d'une démonstration avec prise de parole de Herbert Hoover, Secrétaire d'Etat au Commerce, le 7 avril 1927, généralemen considéré comme la première émission de télévision aux Etats-Unis. (25)
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Aux Etats-Unis C. Francis Jenkins aura recours au disque de Nipkow dans ses premiers brevets et ses premières démonstrations mais considérera à la fin des années 20 que le système est dépassé (26)
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En mai 1928, à la Funksaustellung de Berlin le chercheur hongrois Denès von Mihaly fait, pour la Deutsche Post, une démonstration de transmission d'image sur 2,5 kilomètres avec son Telehor, qui incorpore un disque de Nipkow.
Dans la seconde moitié des années 20, le disque de Nipkow devient la véritable vedette, le concept qui a permis le démarrage réel de la télévision. Tous ceux qui réfléchissent sur l'avenir de la télévision ne sont cependant des adeptes. En Russie, Lev Termen, qui est le premier à réussir des transmissions dans ce pays a quant à lui préféré la roue à miroirs dès 1925. (27).
Le grand avantage du disque de Nipkow est qu'il permettait aux amateurs de T.S.F. de construire leur propre récepteur, comme ils pouvaient le faire avec la radio. A partir de 1928, le disque de Nipkow devient un véritable objet populaire auprès des amateurs de T.S.F. qui se reconvertissent en amateurs de télévision mécanique. Les magazines Television au Royaume-Uni et aux Etats-Unis expliquent à leurs lecteurs comment monter eux-même leur propre récepteur et même comment perforer le disque en spirale Nipkow.(28) Les constructeurs se positionnent sur le marché. A la Funkaustellung de Berlin en 1929, un disque de Nipkow se vendait entre 12 et 27 RM. En 1932, A.F. Collins écrit un livre Experimental Television. How to Make Television Transmitter and Receiver qui explique également aux amateurs comment réaliser un scanning disk. En Suède, le Teknska Museet a conservé deux disques musicaux utilisés par l'ingénieur Hjalmar Sundbergs pzeforés en spirale.
La mode arrive un peu plus tardivement (1932-1933) en France, avec les appareils de René Barthélemy et de Henri de France et se prolonge avec le système Chauvière (1935). Une amusant article du Populaire du 4 janvier 1933 rapporte l'histoire d'un béotien qui, soucieux de ne pas rater le dernier disque à la mode, se présente chez un disquaire et demande à écouter le dernier disque de Nipkow. Television News, en juillet 1931, propose en couverture l'image d'un appareil fantaisiste - avec un disque de Nipkow - pemettant une projection de télévision sur un grand écran familial.
Cette dernière hypothèse n'était pas purement gratuite. Dans les années 30, alors que la télévision électronique est déjà bien avancée aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Allemagne, diverses propositions de télécinéma recourant au disque de Nipkow ont été proposées et démontrées. En 1931, la Fernseh AG, associée allemande de Baird, a fait des démonstrations d'un Fern-Tonkinosender incorporant un disque de Nipkow (voir schéma) (29) et en 1937 les Etabissements Grammont (France) proposeront encore un système de télécinéma incorporant un disque de Nipkow.(30)
En juin 1931, la très sérieuse revue Science et industries photographiques, rapporte une rumeur d'enregistrement des images sur disque en utilisant le disque de Nipkow.
En juin 1932, le magazine Comedia, renouant avec la pratique des canulars technologiques, annonce que "grâce à un inventeur de Los Angeles un nouveau système transformera les sons en couleurs. Le disque de Nipkow permettra d'obtenir 88 tons tous de couleur différente".
Cette vogue du disque de Nipkow laisse sceptiques les plus avisés. En juin 1929, A.A.C. Swinton, qui dès 1908 avait plaidé pour une solution basée sur les rayons cathodiques, publie un article que Shiers juge assez désobligeant sur le recours de Baird au disque de Nipkow.(31). La roue à miroir constitue un concurrent sérieux à la fi de années 20 et au début des années 30, mais, avec le succès de la télévision électronique, la cause paraît entendue : en ce qui concerne la télévision, le disque de Nipkow ne sera plus qu'un jouet pour les amateurs de bricolage, qui vont maintenir, jusqu'au début du 21ème siècle, une activité ludique autour de la télévision mécanique.
Comme le synthétise, R.W. Burns (32), le disque de Nipkow avait différents avantages : il était simple, solide et bon marché. Néanmoins, outre le problème de la synchronisation, qui continuera à préoccuper l"inventeur allemand jusque dans les années 20, il présentait différents défauts majeurs :
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la zone balayée était en général en forme de secteur tronqué du fait que si la séparation angulaire des trous était constante, l'espacement linéaire entre les trous consécutifs diminuait lorsque la distance entre les trous et le centre du disque diminuait
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les bandes de balayage étaient nécessairement en forme d'arc
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la taille de la zone traversée diminuait à mesure que le nombre de lignes de balayage augmentait
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la taille des ouvertures de balayage diminuait à mesure que leur nombre augmentait et, par conséquent, des difficultés pouvaient être causées par l'entrée de la saleté dans les trous
Enfin, une des faiblesses du disque de Nipkow était le fait qu'il n'éyait utilisable qu'en studio, avec de forts éclairages, empêchant toute utilisation en extérieur.
Notons cependant que si le disque de Nipkow est devenu obsolète dans le domaine de la télévision, il a continué à intéresser la recherche scientifique, jusque dans les années 60. Ainsi le Bulletin des séances hebdomadaires de l'Académie des sciences rend compte de la présentation, en sa séance du 29 septembre 1969 d'une expérience d'utilisation du rayon laser pour l'étude du tissu cérébral vivant où un disque de Nipkow est utilisé afin de concentrer sur la cellule réceptrice toute la lumière rétrodiffusée par l'échantillon.
Le poste transmetteur du téléoscope de Dussaud (1898) avec un disque de Nipkow. (ARMENGAUD Jeune, "Le téleoscope Dussaud", La Nature, 21 mai 1898)
Michael Kloft„Fernsehen unterm Hakenkreuz" , Spiegel TV 2001, 54'33
Le premier appareil avec disque de Nipkow construit par John Logie Baird (BAIRD, J.L., "An Account of some experiments in television", Wireless World and Radio Review, 7th May 1924, pp.153-155.)
Schéma du telephane d'Henry Sutton (1890)
Deux schémas de l'appareil de téléphotographie du Capitaine Sirvin (1891)
(14) SUTTON, H., "Telephotography", The Telegraph Journal & Electrical Review, 37, 6 Nov. 1890, pp.549-551.
E.R., "Les problèmes de la téléphanie d’après M. Henri Sutton", La Lumière électrique, 38, 13 décembre 1890, pp.538-541.
(15) BRILLOUIN, M., "La photographie des objets à très grande distance", Revue générale des sciences, 2, 30 janvier 1891.
(16) BLONDIN, J., "Le téléphote", La Lumière électrique, 43, 1893, pp. 259-266.
(17) Cité in ROSING B., "La participation des savants russes au développement de la télévision électrique", Revue générale d'électricité, Paris, Tome XXXI, n°16, 6 avril 1932 :
(18) ARMENGAUD Jeune, "Le télescope Dussaud", La Nature, 21 mai 1898
(19) RE, F., "La vision à distance par l'électricité", L'éclairage électrique, 27 juin 1903, pp.215-218.
(20) STEPHAN W., "Konstruktion eines elektrischen Fernsehers", Der Mechaniker, 14, 20. Juli 1906.
(21) SENLECQ, C.M. Brevet pour un appareil destiné à transmettre à distance, par l'électricité, la vision, avec le mouvement et l'instantanéité. Demandé le 3 janvier 1907, Délivré le 22 mai 1907, publié le 20 juillet 1907. FR 375.745
(22) MARLOWE A.C., "The De Vendenil system", Modern Electric, July 1910.
(23) BURNS R., John Logie Baird, television pioneer, The Institution of Electrical Engineers, London, 2000, pp.33-34.; Voir BAIRD, J.L., "An Account of some experiments in television", Wireless World and Radio Review, 7th May 1924, pp.153-155.
Televisor de Baird (1932) avec son boitier contenant un disque de Nipkow (Source ; Tekniska Museet, Stockholm)
Un film British Pathé (1929) vraissemblablement filmé dans les studios de John L. Baird
(Source : Internet Archives)
(24) ABRAMSON, A., The History of Television, 1880 to 1941, p.69
(25) BURNS, op.cit., p225-241
(26) GODFREY, D.G., C. Francis Jenkins. Pioneer of Film and Television, University of Illinois Press, 2014, p.96
(27) GLINSKI, A., Theremin. Ether Music and Espionnage, p.41
Le Telehor de D; von Mihaly, 1928 (Modern Wireless, August 1928)
(28) "How to make a televisor", Television, March 1928, pp.29-35
Un appareil de projection fantaisiste. Couverture de Television News, July 1931
Le disque de Nipkow expliqué dans La lumière électrique (1932)
(29) (HEMARDINQUER P., "La télévision par le cinéma", La Nature, 1er mars 1933 p.211-213 ; "La télévision en Allemagne", Le journal télégraphique, juin 1935.
(30) CROUQUET C., "Le télécinéma ou télévision par film intermédiaire. Système des Etablissements Grammont", Le Génie civil, 29 mai 1937 pp.484-487..
(31) SWINTON, A.A.C., "Television inventions", Nature 123 June 8, 1929.
(32) BURNS R.W., Television. An international history of the formative years, The Institution of Electrical Engineers, 1998, p.265
HEMARDINQUER, P., "Les progrès de la Radiovision d'amateur', La Nature, 1er novembre 1933, pp.423-425.
Henri de France face à son récepteur avec disque de Nipkow, in HEMARDINQUER, op.cit.
Schéma de télécinéma avec disque de Nipkow (HEMARDINQUER P., "La télévision par le cinéma", La Nature, 1er mars 1933 p.211-213
Le disque de René Barthélemy (Le Génie civil, 8 juin 1935)
HEMARDINQUER, P., "Les progrès de la radiiovision en France et les systèmes cathodiques", La Nature, 1er mars 1935, pp.436-496
La collection d'appareils à disque de Nipkow du Early Television Museum (Hilliard, Ohio)
Le disque de Nipkow dans l'article de E. KAUFFMAN, "La télévision", L'Humanité, Journal socialiste quotidien, organe du Parti communiste français, 31 décembre 1935.
Le système Grammont de télécinéma in CROUQUET C., "Le télécinéma ou télévision par film intermédiaire. Système des Etablissements Grammont", Le Génie civil, 29 mai 1937 pp.484-487..)
L'appareil de Dussaud utilisé pour illustrer le disque de Nipkow. de Marcel B., "La télévision", L'Action française, 10 octobre 1936.
Comoedia, 25 juin 1932.
Le Populaire, 4 janvier 1933
L'apapreil de réception du système Bell Labs (1927)
Deux disques 78 tours, troués en spirales, utilisés par l'ingénieur suédois Hjalmar Sundbergs pour tester le "disque de Nipkow" (années 30).
Source : Tekniska Museet, Stockholm.
3. La glorification de Paul Nipkow par le régime nazi.
4. Evocations littéraires et artistiques de Paul Nipkow et de son disque